Le président national du Syndicat des journalistes du Cameroun (SNJC) et le membre de la commission des droits de l’homme du Cameroun (CDHC) a fait cette déclaration sur son compte twitter le mardi 29 juin 2021.
Dans un contexte de précarité, de rente et de clientélisme dans le secteur de la presse locale, le journaliste pense que l’organe de régulation n’est pas outillé pour assainir le milieu de la presse. « Le CNC n’a aucune qualité, aucune légitimité et aucun moyen pour assainir une presse où règnent la précarité, la rente et le clientélisme. Une presse libre et indépendante doit avoir les moyens matériels d’une telle liberté et d’une telle indépendance », écrit le consultant médias.
La sortie du journaliste syndicaliste intervient dans le contexte de l’installation ce mardi 29 juin 2021, des nouveaux membres du Conseil national de Communication (CNC), nommés par décret présidentiel le 4 juin 2021, à l’auditorium du Premier ministère.
En installant le nouveau patron du CNC, le chef du gouvernement n’a pas oublié d’exprimer sa gratitude au précédent, Peter Essoka, pour ses « bons et loyaux services rendus à la Nation » depuis 2015, avant d’être remplacé le 4 juin dernier, pour faire valoir des droits la retraite.