En plus des personnalités du sport, la CAN ivoirienne va également accueillir des stars de la musique à l’instar de Richard Bona. Le bassiste de renommée internationale, a partagé cette nouvelle enthousiaste avec ses fans sur Facebook ce 25 octobre 2023. « Mon pote Basile m’a invité à l’ouverture de la Can 2024… Même mon maillot est prêt… On dit quoi. La charnière centrale de tous les temps », lit-on via sur son compte. En froid avec le régime de Yaoundé qu’il n’a de cesse de critiquer de manière virulente sur les réseaux sociaux, le jazzman ne s’est pas rendu au Cameroun lors de la CAN 2022 il y a un plus d’un an.
Richard Bona : une icône africaine de la musique
Richard Bona est un musicien primé aux Grammy Awards, l’un des bassistes, compositeurs et multi-instrumentistes internationaux les plus accomplis. Il est né le 28 octobre 1967 à Minta, au Cameroun, dans une famille de musiciens. Il a commencé à jouer du balafon à quatre ans et a joué dans l’église de son village à cinq ans. Il a ensuite appris à jouer de la guitare en utilisant des câbles d’un magasin de vélos. Il a déménagé à Douala avec sa famille et a joué dans divers clubs et groupes.
A 22 ans, il immigre en Allemagne, puis en France, où il a étudié la musique et collaboré avec de nombreux artistes. Il a été contraint de quitter la France en 1995 en raison de problèmes de visa et est retourné au Cameroun. Il a ensuite été invité par Harry Belafonte à rejoindre son orchestre et s’est installé à New York, aux États-Unis. Il a travaillé avec de nombreuses légendes du jazz telles que Joe Zawinul, Pat Metheny, Michael Brecker, Chick Corea, et d’autres.
Il a sorti son premier album solo, Scenes from My Life, en 1999 et a depuis enregistré plusieurs albums qui mettent en valeur ses racines africaines et son son et son don vocal uniques. Il a également enseigné l’improvisation jazz à la NYU et est impliqué dans divers projets à but non lucratif. Il a reçu de nombreux prix et reconnaissances pour sa musique, tels que le Golden Melody Award, le Grand Prix SACEM Jazz, le Prix Antonio Carlos Jobim, et deux nominations aux Grammy Awards. La présence de Richard Bona en Côte d’Ivoire vient rappeler qu’il demeure une icône africaine de son art.
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It is a slap in the face for Cameroon which does not recognize the value of its artists. Too bad, but sad reality.