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Le message d’Alex Gustave Azebazé à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse

Le Cameroun va se joindre au reste du monde entier pour célèbrer le 03 mai 2023, la Journée mondiale de la liberté de la presse (JMLP). En prélude à cet évènement, le journaliste et défenseur des droits de l’homme, Alex Gustave Azebazé livre un message dans lequel il souhaite qu’aucun journaliste ou citoyen ne goute plus à la prison à cause de ces idées ou opinions, comme l’a noté Lebledparle.com.

AGA JMLP

Pour une société où la protection de la liberté de la presse est paradigmatique de la transparence et la civilité démocratique!

Qui est assez naïf pour imaginer que les autorités camerounaises – politiques et judiciaires – seraient assez inconséquentes pour permettre que se braquent à nouveau les regards sur elles? Je doute que, elles qui ne se sentent autant jamais à l’aise que de passer en dessous des radars des observateurs, surtout internationaux, se  permettraient une action/  et/ou décision judiciaire même provisoire qui interrogerait davantage sur leur gestion du dossier du meurtre présumé du journaliste Martinez Zogo.

La situation actuelle, depuis les inculpations de fin mars 2023 leur permet de respirer auprès  des observateurs nationaux et internationaux au moment où la planète entière célèbre le 3 mai de cette année le 30ème anniversaire de la Déclaration de Windhoek, qui donna naissance à la Journée mondiale de la liberté de la presse (JMLP), bien connu sous sa dénomination anglaise World Press Freedom Day. Cette journée 2023, hasard de l’histoire, coïncide en plus cette année avec le 75 ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme dont la liberté d’expression et son pendant le plus sensible – la liberté de la presse – se trouvent au cœur de l’affaire du journaliste camerounais disparu au soir du 17 janvier 2023.

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En mémoire de Pius Njawe

À tous, je recommande de se concentrer pour une célébration de la JMLP à la mesure de ce que le Cameroun aura contribué pour son institutionnalisation. En effet, à Windhoek en Namibie ce jour du 3 mai 1993, c’est notre compatriote Pius Njawe – de regrettée mémoire-, délégué de Repoeters Sans Frontieres pour l’Afrique Centrale et fondateur de l’Organisation camerounaise de la liberté de la presse (OCALIP) avec votre serviteur et une quinzaine d’autres compatriotes, qui, aux côtés quelques activistes et défenseurs de la liberté d’expression rassemblés par l’UNESCO, mirent sur les fonts baptismaux ce moment historique.

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Pour leur mémoire, que plus jamais un journaliste en particulier, un citoyen camerounais en général, ne goûte la prison, a fortiori perdre la vie pour avoir usé de son droit fondamental à la libre expression des idées, des opinions ou des faits. Qu’ils nous plaisent ou non. Telle est aussi la raison de mon engagement dans toutes les initiatives ou campagnes en faveur de la dépénalisation des délits de presse notamment la suppression des peines privatives de la liberté  et l’institution d’une législation spécifique garantissant l’accès des citoyens en général, des journalistes en particulier, à l’information gage de la transparence et la bonne gouvernance.

Alex Gustave Azebazé 

 


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