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Jean François Denwo : « Le monde l’art musical dans le monde aujourd’hui est codifié »

L’actuel directeur de publication du journal Le Messager a fait cette déclaration sur Facebook, comme l’a constaté Lebledparle.com.

JF Chanon

Depuis la polémique soulevée par Lady Ponce au sujet de Fally Ipupa comme tête d’affiche du concert sponsorisé par Camtel, les analyses vont bon train sur la toile. En guise de commentaire à la sortie de Serge Aimé Bikoi qui milite pour le statut de l’artiste camerounais, Jean François Chanon s’est inscrit en faux à la démarche de Lady Ponce.

« Non. Nous avons débattu de tous ces aspects aux États généraux de la culture en 1990. J’étais dans la salle. Le statut de artiste au Cameroun est coincé eux même qui n’arrivent pas structurer un réel débat sur ce qu’ils sont. Il y a un mélange de tout dans ce qu’on appelle artiste au Cameroun. On peut être un chanteur grand, qui a même à son actif des albums en termes de disques, mais ne pas arriver à être artiste. Un artiste est un dieu parce que créateur. On peut en discuter simplement sans forcément utiliser des superlatifs oiseux. Et Lady Ponce doit d’abord devenir artiste au sens plein du terme comme disait en son temps mon cher ainé de regrettée mémoire Remy Minko. Il y a une bonne définition de l’artiste donné par le Père Engelbert Mveng sj, qui fit directeur des affaires culturelles à l’ex ministère de l’information et de la culture. Il faut la ressusciter. La Ponceuse confond intérêt immédiat, payement du Droit d’auteur, et sponsoring artistique. Elle mêle tout. Et c’est pour cela qu’elle n’a pas raison. Le drame est qu’elle a déjà travaillé avec la structure étatique ou parapublique Camtel et a été grassement payé. Elle n’en parle pas dans sa sortie. Et ce n’est pas très honnête. Le monde l’art musical dans le monde aujourd’hui est codifié. Dans ce Monde devenu planétaire les artistes savent ce qu’ils valent. Imaginons nous un plateau international au Cameroun où il y des artistes qui sur le plan international ont une côte et qu’on en vienne comme je l’entends ici et là à parler de préférence nationale ? Pour avoir fait partie de l’équipe qui a fait les Rencontres musicales de Yaoundé (Remy) Festival international des musiques urbaines d’Afrique, aucun artiste musicien ou groupe musical Camerounais de cette époque n’a pas faire la fête d’affiche pendant la soirée masters. Aucun. On les plaçait toujours en entrée avant les grandes pointures qu’étaient alors le Nigérian Labaja, le sud-africaine du Mahotella Quens, le Sénégalais Ismaël Lo, ou encore les Maliennes Rokia Traoré, Néné Saragassou et Nahama Doumbia. Les artistes comme Kayou (aujourd’hui de grande notoriété) et Chrispo Epolle faisaint les premières parties parce qu’on n’arrivait pas à trouver en ce temps des artistes épais dans un festival qui se déroulait au Cameroun. J’avais même plaidé vis à vis de la direction artistique des Remy qu’on l’on introduise des soirées camerounaises dans des podiums des cabarets. Ce rappel pour dire que non, Lady Ponce qui est une chanteuse pour qui je suis fan n’a pas raison. Elle devrait repenser son sujet. Et c’est pour cela que je suis intervenu pour le dire ouvertement sur ma page. La question du sponsoring est plus Complexe. On en parlera prochainement », écrit le journaliste.

Pour approfondir :   Cameroun : Paul Biya rend hommage au Cardinal Christian Tumi

 

 


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