Grâce Decca demeure très proche de l’industrie musicale de son pays malgré le temps qui passe. A l’occasion de la nouvelle année 2024, elle a prodigué un conseil à ces jeunes artistes qui arrivent dans le milieu. « Je ne répéterai jamais assez aux jeunes de ne pas négliger le makossa. N’oubliez pas de souligner ce qui fait de vous les enfants du continent », a-t-elle déclaré sur les réseaux sociaux le 03 janvier 2023.
Après tant d’années, le talent de Grâce Decca n’a pas pris une ride. De même, son engagement pour le makossa reste évident dans toutes ces créations et elle espère voir ce style se maintenir en dépit de la concurrence des nouvelles sonorités. Pour la légende de la musique camerounaise, perpétuer nos rythmes fondamentaux est une solution pour conserver notre patrimoine culturel.
Brève biographie d’une légende de l’industrie musicale camerounais
Grâce Decca est née le 23 septembre 1966 à Douala. Elle est la sœur de Ben Decca, Dora Decca et Isaac Decca, tous des artistes de Makossa, un genre musical populaire au Cameroun. Elle a commencé sa carrière musicale en 1983 en faisant des chœurs pour son frère, puis elle a sorti son premier album solo en 1989, intitulé “Besoin d’amour”. Elle a ensuite enchaîné les succès avec des albums comme “Doi La Mulema” (1993), “Appelle-moi Princesse” (1998) et “Donne-moi un peu d’amour” (2001). Après une longue pause, elle a fait son retour en 2014 avec un album gospel nommé “Mouna”. Elle est mariée à Jean Paul Nana Sandjo, un ancien directeur général de la compagnie aérienne Camair-Co, et elle est mère de plusieurs enfants. Elle est titulaire d’un DEA en communication obtenu en France en 1998.