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Mbankolo : déjà une trentaine de morts à la suite de débordements des eaux

Pleurs, cris de détresse, hurlements des sirènes et des ambulances transportant des dépouilles. C’est le triste spectacle que les populations d’Oliga-Mbankolo, au lieu-dit Nkol-Etam, vivent depuis hier soir.

Mbankolo drame
Décombres du drame de Mbankolo - DR

Autrefois lieu de rencontre des « anciens » du village, le cours d’eau du coin est subitement devenu le lac de la mort. En mi-journée, au moment du passage d’une équipe interministérielle conduite par le Minat, Atanga Nji Paul, le chef de bataillon Bomba Etoundi, du Corps national de Sapeurs pompiers et commandant des Opérations, signalait une trentaine de morts. Bilan provisoire de ce drame de Mbankolo.

Sur les circonstances du drame, depuis lors négligé et transformé en dépotoir d’ordures par les riverains, le cours d’eau, sous la pression des eaux venant des collines environnantes est sorti de son lit et a ravagé toutes les constructions faites sur la servitude aménagée pour la circonstance.

Les premières mesures de prise en charge ont été édictées par le Minat. Autre annonce, le déguerpissement immédiat de toutes les personnes habitant la zone et leur installation provisoire à la maison du parti de Nkomkana.

Inondations à Yaoundé : la douche froide

La forte pluie qui s’est abattue sur la capitale dimanche dernier a causé de graves inondations dans plusieurs quartiers. Ce lundi matin à Nkolbisson par exemple, plusieurs écoles du lieu dit « sous-prefecture » n’ont pas  vu leurs élèves arriver pour des raisons évidentes. Aucun véhicule ne bouge. Impossible de traverser au risque de se noyer.  Des voitures que la pluie a trouvées sur place ont été englouties par les eaux. La situation attire des opportunistes qui font payer leurs services pour aider les riverains à traverser la « rivière ». A ces porteurs,  il faut debourser une somme de 500F.  Nkolbisson n’est pas un cas isolé. Les quartiers Simbock à Yaoundé VI, la localité de Mbankomo dans la Mefou et Akono, et le rond-point Nsimalen dans la Mefou et Afamba ont également les pieds dans l’eau.

Pour approfondir :   Salomon Olembé : «J’espère que plus tard j’aurai un stade qui sera baptisé à mon nom»

 


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