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L’Afrique au sommet du palmarès mondial des présidents décédés à l’étranger

omar bongo du gabon a gauche et gnassingbe a droite

La plupart des présidents africains se soignent à l’extérieur du pays, lorsqu’ils ont des problèmes de santé. D’ailleurs, ils détiennent le record des dirigeants décédés à l’extérieur de leurs pays.


omar bongo du gabon a gauche et gnassingbe %C3%A0 droite
Le feu Omar Bongo à gauche et le feu Eyadema à droite – DR

« Présidents africains, pourquoi ne restez-vous pas mourir au pays ? », est le titre de la chronique publié par Seidik Abba dans le monde.fr. Dans cette chronique, il montre que les chefs d’Etat du continent se soignent dans les meilleurs hôpitaux européens, en laissant dépérir leurs systèmes de santé nationaux. Bien plus, on apprend de cette chronique que les dirigeants africains ont mis le continent au sommet du palmarès mondial des présidents décédés à l’étranger. Tout d’abord, il présente les présidents africains décédés, donc la date est encore récente. Il s’agit du  Zambien Michael Sata, décédé en 2014 à Londres, de l’Ethiopien Melès Zenawi, mort en 2012 à Bruxelles, du  Bissau-Guinéen Mallam Bacai Sanha qui s’est éteint la même année à Paris tout comme le Zambien Levy Mwanassa mort en 2008 à Paris.

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Au delà de la liste citée ci-dessus, Seidik Abba présente deux autres cas scandaleux selon lui.il s’agit du Gabonais Omar Bongo Ondimba et du Togolais Eyadema Gnassingbé. « Le premier est mort en 2009 à Barcelone, en Espagne, après avoir dirigé son pays pendant quarante-deux ans sans avoir eu à cœur de bâtir un centre sanitaire dans lequel il rendrait son dernier souffle », dixit le journaliste.

« Le second est mort en 2005 dans l’avion qui le transportait de Lomé vers une capitale occidentale après trente-huit ans d’un règne au cours duquel il avait eu les moyens suffisants de doter le Togo d’un centre hospitalier qui lui aurait permis de recevoir les premiers soins avant son évacuation. Cela lui aurait peut-être sauvé la vie ! », ajoute le journaliste écrivain.

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Au regard de ce qui précède, il y a lieu de souligner que les Chefs d’Etats africains n’ont pas encore tiré des leçons. Ils continuent d’aller se faire soigner à l’étranger, au même moment que les hôpitaux au niveau local continuent de ne pas équipé et capable de les accueillir en cas de souci sanitaire.



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