Ainsi s’exprimait le Marchal Idriss Deby Itno comme tout soldat déterminé à défendre la paix et la sécurité son pays.
« Vous avez vu un jour un chef d’Etat prendre une arme et aller se battre ? Vous croyez que je le fais parce que je suis brave ? parce que je suis courageux ? Non ! Je l’ai fait parce que j’aime ce pays et je ne veux pas le désordre dans ce pays. Donc je préfèrerai aller mourir sur le terrain et ne pas voir le désordre qui s’en suivra », affirmait le Marchal Idriss Deby Itno, lors d’une interview accordée à la presse.
Comme une promotion, il est mort sur la « ligne de front » contre dans un combat contre le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT)
Le Marchal IDI a été blessé « d’une balle dans la poitrine, qui aurait touché le rein ». Evacué du champ des tiers, l’homme fort de l’Afrique centrale va succomber à ses blessures. Le chef d’Et au pouvoir depuis 1990 s’en est allé. Il ne verra pas le « désordre » qu’il prédisait.
Après l’annonce de mort, les colonnes de rebelles ne baissent pas les bras. Ils ont progressé vers N’Djamena hier dans l’après-midi dans la région du Kanem, à trois-cents kilomètres de la capitale, où ont fait face à la riposte farouche de l’Armée.
Pour l’heure, le Général Mahamat Idriss Déby, fils du défunt âgé seulement de 37 ans, assure la transition politique au Tchad.