Franck Biya, Lebledparle.com
Au Cameroun, les indicateurs du paludisme sont préoccupants, constate Lebledparle.com. Selon les informations du Comité national de lutte contre le paludisme, une enquête réalisée par l’INS indique me paludisme reste un vrai problème de Santé Publique au Cameroun. La maladie représente 28% des consultations et le taux de prévalence chez les enfants âgés de 6 à 59 mois est de 26%.
Avec une estimation de 47,9% des hospitalisations dues au paludisme et 2,4% des décès dus au paludisme, le Cameroun fait partie des 11 pays les plus touchés par la maladie. Plusieurs pays africains figurent également sur la liste, notamment le Congo, le Burkina Faso et le Mali.
Pour expliquer ce taux d’accroissement du paludisme, les experts évoquent plusieurs raisons, dont la surutilisation de la quinine au détriment de l’algorithme de traitement du paludisme, qui la réserve aux cas graves. – la pénurie de matériel de diagnostic (microscopes, réactifs), avec pour corollaire une faible fréquentation des centres de santé par la communauté.
De son côté, le Gouvernement continue à tirer le diable par la queue. La première réunion statutaire annuelle du Comité National de coordination du partenariat Roll Black Malaria (CNRBM) s’est ainsi tenue le 17 avril 2024. Au cours de ces travaux, le CNRBM a passé en revue les performances de la lutte contre la maladie sur la période 2019-2024 et préconisé que le 6eme Plan Stratégique National de Lutte 2024-2028 soit enrichi d’interventions novatrices.
