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Eric Essono Tsimi : « le développement du Cameroun passe par l’infrastructure mentale »

L’universitaire a fait cette déclaration sur son compte Facebook, le jeudi 25 mai 2023, comme l’a constaté Lebledparle.com.

Essono Tsimi Eric
Eric Essono Tsimi, Universitaire - DR

Une trentaine de femmes frappées et enlevées par un groupe séparatiste dans la localité de Kedjom Keku,  le week-end passé. Ces mamans de « Big Babanki » ont toutes été relâchées, selon plusieurs sources locales. Plusieurs d’entre elles ont besoin d’assistance médicale. Dans une publication sur Facebook, le vendredi 26 mai 2023, Eric Essono Tsimi fait un lien avec le terrorisme par rapport à cette actualité.

« La définition du terrorisme suivant toutes les lois internationales, même Poutine n’oserait pas cela en Ukraine. 30 femmes kidnappées au Cameroun, par les “séparatistes”, 30 ! Amba et Boko Haram même combat. Et c’est encore le procès de la durée d’un régime qui se désagrège, passe par toutes les phases de décomposition organique, on est au niveau d’alerte 4 : 1. Autolyse : Cette phase provoque des changements de couleur et de texture. 2. Putréfaction : Cela produit des gaz qui causent un gonflement et une odeur de putréfaction. Les tissus commencent à se liquéfier. 3. Décomposition active : Des organismes décomposeurs, comme les insectes et leurs larves (l’entourage de Biya que je ne vais pas nommer parce que ça chatouille mon grand frère MEON), commencent à consommer la matière organique. 4. Décomposition avancée : À ce stade, seuls les tissus durs, comme les os et les coquilles, sont généralement laissés. 30 femmes assassinées depuis le début de l’année, 30 femmes kidnappées, ils vont se surpasser c’est sûr, on n’est pas au bout de l’horreur ! 5. Diagenèse : C’est la dernière phase de la décomposition, pendant laquelle les restes durs sont lentement érodés et finissent par se décomposer eux aussi », écrit le Chercheur.

Décoloniser la contestation politique

Dans une autre publication, le jeudi 25 mai 2023, il pense qu’il travaillé sur la mentalité pour que le Cameroun puisse décoller. « Au Cameroun, Encore le Cameroun. Il est interdit de “maîtriser”, la morale de l’histoire y étant toujours : ceux qui maîtrisent, le système les carotte!  Vous aimez entendre ! Tu maîtrises plus que qui ? Ni maitriser ni prétendre maîtriser. Il faut subir, jusqu’à ce que mort s’en suive. Paul Biya est aussi patient qu’un légume, une feuille de ndole, aussi patient qu’un fidèle défunt, une âme en purgatoire. Tara, il faut attendre votre temps et Lui laisser celui que Dieu Lui a donné! Il sait tout, Il voit tout, Il vous verra: Je vous verrai !  Vous savez sans doute l’histoire des missionnaires qui en leur absence  laissaient leurs binocles bien en évidence et les indigènes commis aux tâches ménagères n’osaient rien voler se sachant surveillés par les yeux de Dieu… avec les indigènes de Biya c’est pas très différent… Même si on leur dit que le type-là est déjà mort, ils vont opposer qu’Il peut encore se réveiller. Connard, on te dit qu’il est mort pas qu’il dort ! Des gens subissent ainsi des délestages depuis trois décennies, ils savent que ça ne s’arrêtera pas, mais continuent à attendre ou souhaiter un remaniement, continuent d’en appeler à l’Etat… Qui se succèdera à lui-même, qui décevra avec la même régularité et la même constance. Dans certaines maisons c’est même quand on coupe l’électricité qu’on envoie le plus jeune acheter la bougie chez le boutiquier du coin. C’est à dire on est encore surpris du délestage ! On peste encore contre Eneo. Normale il y a trente ans cette réaction est désormais pathologique, on ne peut pas souffrir d’un même problème pendant trente ans et éviter de se regarder dans le miroir. Ne pas reconnaître que l’obscurité c’est un style de vie qu’on a adopté. On est dans une grève spontanée de l’existence, en mode cimetière. Si Fru Ndi se lève demain et dit : Biya must go, on va le trouver fou n’est-ce pas ? Se plaindre de l’eau, de Biya, des routes, de la corruption est devenu insensé. On le dégage; on identifie ceux qui tirent les ficelles (a qui profite la dégradation, le statu quo?); on crée ses propres solutions domestiques et locales.  Voilà ! Pour arriver au développement d’infrastructures dans tous les domaines, pour lutter contre l’obscurité le préalable c’est l’infrastructure mentale, encourager des aventures intellectuelles. Décoloniser les mentalités, cesser de ne trouver des excuses qu’à soi seul », écrit l’Enseignant-Chercheur.

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Jean Pierre Amougou Belinga, le prisonnier de Ngoh Ngoh ?

Le mercredi 24 mai 2023, il est revenu sur l’affaire Martinez Zogo. Il continue de penser que l’homme d’affaire Jean Pierre Amougou est détenu sans preuve dans cette affaire et qu’il est le prisonnier du Secrétaire général à la présidence de la république. « À Yaoundé. Toujours à Yaoundé, on met les millionnaires en prison. Et tous ceux qui enquêtent sur les raisons de leur incarcération sont menacés du même sort. Amougou Belinga le prisonnier de Ngoh Ngoh est ainsi détenu sans preuve, son empire on s’en fout, ses employés ils blaguent mal eux-mêmes ils le rejoindront bientôt. Il faut être médiocre pour être en paix. Il faut être humble. Parlons de la ville dont je suis fonctionnaire. La population de de New York est d’environ 9 millions d’habitants. Il y a 340 mille millionnaires à New York, en dollars, c’est-à-dire ceux que chez nous on appelle milliardaires, ils sont une population équivalente à toute la classe moyenne du Cameroun.  Le PIB de l’Afrique dans son ensemble tourne autour de  2 600 milliards de dollars. La richesse combinée de ces millionnaires dépasse le PIB de toute l’Afrique. Nous parlons juste de New York. La ville. Pas de l’Etat ! Et ça s’est possible parce que les gens d’affaires, les artistes, les savants, les sportifs savent qu’ils sont à l’abri de l’arbitraire. Que Chantal Vigouroux ne peut pas sur simple hochement de la tête faire ou défaire les fortunes », écrit l’analyste sociopolitique.

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