Demain c’est le 05 septembre 2019. Et en principe se tiendra une session du Conseil d’administration de Camair-Co. Convoqué par le PCA, Ernest Massena Ngalle Bibehe, par ailleurs ministre des transports, au lendemain de son rejet des décisions unilatérales du DG Louis Njipendi Nkouotou, lui-même ancien PCA, ce conclave aurait un ordre du jour très chargé. Du moins si l’on s’en tient à la lettre de convocation adressée aux administrateurs et au DG il y a une quinzaine de jours.
Entre autres, il devrait y avoir en bonne place, l’adoption du rapport du dernier CA de juin dernier ; l’examen du plan stratégique prescrit à cette session ; l’examen (audit ?) de la dette fournisseurs; l’examen du projet d’un nouvel organigramme, etc.
Il devrait sans aucun doute y avoir un examen et l’approbation des nominations aux responsabilités prévues dans le top-management.
Ce dernier point qui avait été le prétexte officiel de la sortie du PCA rejetant les nominations unilatérales voire illégales du DG, reviendrait sur la table. Mais davantage pour affirmer les prérogatives du conseil d’administration. Ravalant ses prétentions relatives à sa compétence à nommer unilatéralement des membres du top management même à titre intérimaire, le DG a pourtant récemment rapporté lesdits actes. Exactement comme le lui demandait le PCA. L’on peut donc logiquement considérer que cette session du Conseil d’administration devrait être moins tendu que ne l’imaginent certains analystes.
À moins que les deux principaux responsables des organes sociaux (Conseil d’administration et Direction générale) ne choisissent de privilégier leur égo à l’intérêt de l’entreprise publique dont ils ont en commun la charge.
AGA