L’un des sujets en débat portait sur le cout de la construction de la résidence de fonction du président du Conseil Economique et Social du Cameroun. Au-delà de la régularité de l’action, les panélistes ont estimé pour la plupart que ce n’était pas opportun.
Un Sénat hors contexte
Bien plus, l’universitaire Richard Makon a estimé que le CES n’est pas utile en ce moment au Cameroun. C’est valable aussi pour le Sénat actuel au Cameroun est dévoyé du rôle qu’il allait jouer. Le sénat n’est pas adapté aux réalités actuelles. « Il y a beaucoup de personnes comme moi qui avaient été heureux de l’avènement du Sénat. Mais il est très clair que, la façon avec laquelle on a conçu notre sénat, et on l’a implémenté, ne cadre pas avec les aspirations qui étaient les nôtres », écrit le juriste.
Le Sénat au Cameroun est réduit à faire les activités de la chambre basse du parlement. « On espérait que le sénat soit la voix de la décentralisation. Aujourd’hui il fait le même travail que l’assemblée nationale. On s’interroge sur la pertinence du Sénat dans un contexte de précarité », ajoute Richard Makon dans Canal Presse présenté par Albertine Bitdjaga.