Lebledparle.com, CWT
Le capitaine des Lions indomptables s’est ainsi exprimé au cours d’une interview exclusive où il a partagé son rêve d’adolescent de laisser une trace indélébile dans l’histoire du football camerounais. Il a également exprimé sa critique constructive envers la Fédération camerounaise de football, dirigée par le président Samuel Eto’o, en soulignant l’importance d’avoir une équipe compétente pour améliorer l’efficacité de la fédération.
Aboubakar a également commenté l’affaire André Onana, exhortant le jeune gardien à faire profil bas et à s’adapter, car il a un avenir prometteur en équipe nationale. Enfin, Vincent a souligné l’absence d’une direction claire pour les Lions indomptables du Cameroun, indiquant subtilement l’absence d’un véritable entraîneur.
Aboubakar Vincent au sujet d’Onana
Au lendemain de sa sortie, le journaliste sportif Martin Camus s’est prononcé sur la déclaration de Vincent Aboubakar au sujet d’André Onana.
Il estime que l’international camerounais n’a pas parlé pour plaire et le remercie pour ça. « On peut soupçonner Aboubakar Vincent de tout, sauf d’être un joueur qui parle pour plaire. Il est d’une sincérité parfois naïve qui choque très souvent. Il a dit ce qui est publiquement autorisé, et il a beaucoup dit. À demi-mots, il donne une piste de règlement de ce problème. Et je continue de dire que le problème de Onana est beaucoup plus complexe que la version entretenue dans les médias et l’opinion. Je peux développer encore, mais je pense que les réseaux sociaux ne sont pas le terrain de règlement de ce problème. Chacun doit connaître sa place et ses responsabilités. Point final. Merci Abou! », écrit-il.
André Onana doit revenir
Il continue de penser que le gardien de but de l’Inter de Milan a sa place au sein de la tanière. « Tant qu’on cherche à régler un problème pour donner absolument tort à l’un et absolument raison à l’autre, on ne règle rien du tout. Et je vous avais publiquement posé une question pendant la Coupe du monde et chacun l’a esquivé : Pourquoi les coéquipiers de André Onana l’ont laissé partir du groupe sans mot dire? Cela ne peut pas que se limiter à la peur d’être sanctionné. Ils avaient des détails qui ne sont jamais arrivés à la presse, et Abou n’en donne que des bribes. Il doit revenir parce qu’il est le meilleur à son poste. Et comme je le dis souvent, c’est le plus fort qui met toujours fin à la guerre. Quand on est donc fort, on détient soi-même les clés de sa rédemption. Que Dieu vous bénisse ! », ajoute Martin Camus Mimb.
