LMZ, Lebledparle.com
Convoqué par le juge dans l’affaire qui l’oppose à la Fondation Aya, le journaliste de Bnews 1 s’est finalement présenté ce 10 août 2021 au tribunal en compagnie de son avocat.
Ernest Obama s’est rendu ce mardi 10 août au Tribunal de première instance de Yaoundé dans le cadre de l’affaire qui l’oppose depuis de longs mois à la Fondation Paul Ayah Abine.
Après avoir pris une photo avec le fils Ayah à l’origine de la plainte, Ernest Obama a déclaré sur Facebook : « la justice n’est pas la guerre. Le temps est le véritable tribunal de l’histoire ».
De mémoire, dans l’affaire de diffamation qui oppose la fondation Ayah au Groupe L’Anecdote, le promoteur de Bnews 1 a reçu une citation directe pour se présenter au Tribunal de première instance de Yaoundé en date du 10 août 2021.
Dans une notification de date d’audience dont la rédaction de Lebledparle.com avait obtenu copie, Ernest Obama Nana est sommé de comparaître le 10 août à 7h30 minutes à « l’audience et par devant le Tribunal de première instance de Yaoundé Centre administratif statuant en matière correctionnelle impliquant le journal l’Anecdote et Vision 4 et siégeant en la salle ordinaire de ses audiences sise au Palais de justice de ladite ville », pouvait-on lire dans ce document.
Retour sur les faits
Il convient de noter que ceci n’était nullement la première convocation adressée au journaliste relativement à cette procédure judiciaire. Depuis le déclenchement de l’affaire, Ernest Obama refuse de se présenter aux audiences alors que les avocats de Jean Pierre Amougou Belinga son ancien patron sont quant à eux présents, indiquent plusieurs sources concordantes.
Rappelons que Monsieur Obama est accusé de «diffamation et dénonciation mensongère». En effet, Ernest Obama et le média qui l’employait (Vision4), dans un commentaire des déclarations faites par le ministre de l’Administration territoriale faisant savoir que Ayah Fondations serait complice des actes terroristes, avaient entériné les propos de Paul Atanga Nji, déchaînant le courroux du promoteur de la fondation mise en cause.
