Des échauffourées ont éclaté au Lycée bilingue d’Etoug Ebe à Yaoundé, la capitale du Cameroun, après qu’une interdiction d’entrée a été imposée à un groupe d’élèves arrivés en retard. La situation a dégénéré en violences, laissant plusieurs élèves blessés et des biens endommagés.
L’incident a été déclenché lorsque des surveillants, sur instructions du proviseur, ont bloqué l’entrée à près de la moitié des élèves arrivés après 7 heures. En réaction à cette mesure, les élèves bloqués ont tenté de forcer l’accès, entraînant une bousculade. Le portail secondaire aurait cédé sous la pression, provoquant des blessures chez plusieurs élèves. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des élèves manifestants vandalisant un véhicule, présumément appartenant au proviseur. Les forces de maintien de l’ordre ont été déployées pour contenir la situation, et le préfet du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent, ainsi que la ministre des Enseignements secondaires, Pauline Nalova Lyonga, se sont rendus sur place.
Zéro mort
Selon le préfet, aucun décès n’a été signalé jusqu’à présent, mais 21 élèves blessés ont été évacués vers des formations sanitaires. Les auteurs des actes de vandalisme sont identifiés comme étant non seulement des élèves, mais aussi des jeunes non scolarisés venus du quartier. Selon certaines sources, la bousculade est conséquente à un conseil de discipline tenu la semaine dernière au sein de l’établissement et qui a abouti, à la décision de rapprocher l’heure de la fermeture du portail le lundi.
L’incident est venue remettre au goût du jour, la problématique de la recrudescence des violences en milieu scolaire, largement dénoncée ces dernières années au Cameroun.
Pas de morts au Lycée d'Etoug-Ebe selon cette vidéo. Si c'est vrai, Dieu merci… Du courage aux victimes 🙏🏾 pic.twitter.com/E6NzgkQNku
— Cédric NDAWA. 🇨🇲 (@Ledawa) January 22, 2024