Initialement fixée à 4865,2 milliards de FCFA l’enveloppe globale est désormais estimée à 5235,2 milliards de FCFA. C’est la substance d’une ordonnance signée le 7 juin par le président de la République, Paul Biya.
D’après le journal bilingue gouvernemental Cameroon Tribune en kiosque le 9 juin 2021 cette ordonnance modifie et complète « certaines dispositions de la loi n°2020/018 du 17 décembre 2020 portant loi de finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2021 ».
Dans cette nouvelle ordonnance, « ce sont 11 dispositions qui sont modifiées et complétées en même temps que deux nouveaux articles sont insérés. Il ressort en premier de cet acte du président de la République que le budget de l’année 2021 au Cameroun est revu à la hausse. En effet, dans l’article 40 de la loi de finances initiale, le budget pour l’année 2021 s’équilibrait en ressources et emplois à 4865,2 milliards de FCFA dont 4 670 milliards pour le budget général et 195,2 milliards de FCFA pour les comptes d’affectation. Avec l’ordonnance du 7 juin dernier, ce budget passe à 5235,2 milliards de FCFA (5235,2 milliards de FCFA pour le budget général et 245, 2 milliards pour les comptes d’affectation spéciale)», peut-on lire dans le journal.
S’agissant des comptes d’affectation spéciale, « le chapitre 4 portant sur l’affectation des recettes en son article 31 nouveau revalorise cette enveloppe. Il est donc indiqué que le plafond des ressources destinées à approvisionner le Fond de solidarité national pour la lutte contre le Coronavirus et ses répercussions économiques et sociales est fixé à deux cent milliards pour l’exercice 2021. Dans la loi de finances initiale, le plafond des ressources destinées à approvisionner ce fonds au cours de cet exercice était de 180 milliards de FCFA. Dans les détails, les recettes globales passent de 3456,6 milliards de FCFA dans le budget initial à 3530,8 milliards dans la loi modifiée, soit une hausse de 74,2 milliards », fait savoir notre confrère
Cette nouvelle ordonnance intervient après celle du 26 mai 2021, qui permet à l’État de lever des fonds sur le marché financier international.