L’ambassadeur de l’Union européenne au Cameroun vient d’annoncer que l’UE n’aura pas de mission d’observateurs pour l’élection présidentielle du 7 octobre prochain au Cameroun.
Une première depuis près de trois décennies, depuis le retour au multipartisme en 1990. Et ce sera pour deux raisons.
L’Union européenne évoque des restrictions budgétaires qui obligent à une certaine discrimination dans l’élaboration du planning d’interventions dans divers pays, à l’échelle mondiale.
La deuxième raison tient au fait que le Cameroun n’a pas adressé d’invitation formelle à l’Union européenne, comme il est d’usage pour les processus électoraux.
Paul Mahel, le porte-parole du candidat Akere Muna, pense ainsi que le pouvoir, en faisant le choix de ne pas inviter l’Union européenne, « n’a pas l’intention de tenir une élection libre et transparente » s’est-il iniquité chez nos confrères de RFI.