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Cameroun : Malgré les interdictions, le MRC maintient les manifestations du 01 et 08 juin

Mamadou Mota face cameras

Lors d’une conférence de Presse donnée ce 31 mai 2019 au siège national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) à Yaoundé, le premier vice-président du parti Mamadou Mota maintient que les manifestations du 01 et 08 juin à l’appel de Maurice Kamto et ses alliés auront lieu, bien que certaines autorités administratives l’aient interdite.

                      Mamadou Mota face cameras
Mamadou Mota – (c) DR

« Je marcherai demain, qu’ils viennent m’arrêter » lance Mamadou Mota au siège du parti à Odza dans le quatrième arrondissement de la capitale.

Le leader politique du MRC affirme par ailleurs qu’il sera fier de se retrouver en prison, si telle est la sanction.

Mamadou Mota, invite le Délégué Général à la Sûreté Nationale (DGSN) à venir encadrer les manifestations, car ce  « n’est pas la communauté internationale qui viendra résoudre nos problèmes ».

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Début mai, Maurice Kamto et ses alliés, avaient appelé les Camerounais à des marches pacifiques sur l’ensemble du territoire camerounais, ce 01 juin et à une « gigantesque » manifestation à Yaoundé le 08, pour dénoncer le « détournement des fonds » alloués à l’organisation de la CAN TOTAL 2019,  retirée au Cameroun, au profit de l’Egypte ; dénoncer la guerre qui a cours dans les régions anglophones ; s’insurger contre les privations de liberté et l’incarcération des opoosants.

Les dites manifestations ont été déclarées dans différentes sous-préfectures et ont vu l’interdiction systématique de plusieurs autorités administratives notamment à Douala, Bangangté, Bafoussam et Yaoundé. Ceux-ci évoquent des risques de trouble à l’ordre public.

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Fin janvier, près de 200 militants, leaders et alliés du MRC, dont le leader Maurice Kamto ont été interpellés sur le territoire et emprisonné à Yaoundé, pour avoir manifesté « illégalement », selon l’autorité. Plusieurs d’entre eux s’étaient vus tirer dessus lors des marches, par des Forces de l’Ordre.

Le parti dénonce des violations des droits et libertés et estiment que manifester est un droit constitutionnel qui « ne doit pas dépendre du bon vouloir d’une quelconque autorité ».

 


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