Les chiffres ont été dévoilés dans un rapport rendu public le 7 septembre 2021 par le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU.
Selon les Nations unies, environ 12 postes militaires ont été attaqués durant le seul mois de juillet dernier, dans les départements du Logone et Chari, du Mayo-Tsanaga et du Mayo-Sava, région de l’Extrême-Nord même si 445 incidents de protection en juillet 2021 contre 449 en juin 2021.
« Le Logone et Chari a enregistré le plus grand nombre d’incidents, soit 47%, suivi du Mayo-Tsanaga avec 33% et du Mayo-Sava avec 20%. Les principaux incidents seraient des vols et pillages, 32% et les extorsions des biens, 20%. 82% des victimes seraient des hommes », révèle le rapport.
Dans les mêmes circonstances, l’Onu révèle la situation humanitaire dans cette partie du pays depuis le terrorisme y sévit depuis 2014. : 341 000 Personnes déplacées internes, et 68 000 réfugiés dans les camps et 49 000 hors camps. Plus d’un million de personnes seraient de fait dans le besoin, appris Lebledparle Faits divers.
De mémoire, le 26 juillet dernier, 5 militaires avaient perdu la vie à la suite d’une attaque perpétrée par les hommes armés poste militaire avancé de Zigue dans le département du Logone-et-Chari. Quelques heures après, 7 aoutes soldats tombaient, armes en mains dans une attaque du poste de Sagme, à Fotokol.