Le débat sur l’élection présidentielle de 2025 au Cameroun était à l’ordre du jour sur le plateau animé par Bruno Bidjang. Candidat naturel d’un parti politique qui ne dispose pas d’élu au Parlement, Maurice Kamto n’est pas actuellement éligible pour prendre part à ce scrutin. Cependant, d’autres voies et moyens contenus dans la constitution, peuvent lui permettre de postuler pour un poste de président de la République. C’est le sens des propos de son collègue juriste Jean-Calvin Aba’a Oyono. « Je veux dire à mon frère Elimbi Lobe, qu’en matière de droit public, Maurice Kamto est un savant. Sachez qu’il ne dit rien au hasard…Maurice Kamto a élevé le débat au niveau de la constitution. Que vaut la loi par rapport à la constitution ? Que vaut le kitoko par rapport au Chivas ? », explique le spécialiste du contentieux administratif.
Le boycott et ses conséquences
Pr Aba’a Oyono souligne néanmoins que la stratégie de boycott des élections choisie par le MRC a contribué à mettre Maurice Kamto dans une situation difficile aujourd’hui. » il n’est pas bon stratégiquement de boycotter les élections parce que ce finit par nous rattraper », pense-t-il.
Deuxième de la dernière élection présidentielle en 2018, le président nouvellement réélu du MRC Maurice Kamto avait choisi de se mettre hors course des échéances électorales suivantes en l’occurrence : les élections législatives, municipales et régionales.