Lebledparle.com, François Gaël Mbala
Abonnés de la revue de presse, bonjour ! Heureux de vous retrouver une fois de plus ce matin dans le cadre de cet exercice.
Le rapport de l’ONG Human Rights Watch sur l’incident survenu à Ngarbuh dans la région du Nord-ouest Cameroun le 14 février 2020 fait les choux gras de la presse ce matin. En effet, dans ce rapport, ce dernier met en cause le Bataillon d’intervention rapide et la milice séparatiste dans ce massacre, qui selon lui, aura fait au moins 21 morts côté civils, dont 13 enfants.
La République Presse dans sa publication de ce matin revient sur ce rapport qu’il qualifie de « fantasme ». Interdite d’entrer au Cameroun depuis le mois d’avril 2019, par les autorités pour défaut d’observateurs sur le terrain, Ilaria Allegrozzi, « pseudo militante Human Rights Watch écume les plateforme des médias et des réseaux sociaux pour cracher son venin contre le Cameroun, l’accusant de commettre les massacres », situe le journal, avant de faire constater que « la verve » dont celle-ci fait preuve est « dépourvue de toute objectivité » et « cache mal son désir de vengeance contre les autorités ».
Le journal Le Quotidien, plutôt les contre-vérités de ce rapport et voit en lui, une tentative de déstabilisation du pays.
Dans la même veine, Perspective d’Afrique renseigne que c’est une « cabale sans issue contre le Cameroun ».
Le Pélican quant à parle de « l’imposture » d’Ilaria Allegrozzi, militant de l’ONG Human Rights Watch.
Les propos du président français Emmanuel Macron face à un activiste le 22 février 2020 au salon d’Agriculture de Paris intéressent Signatures en kiosque ce matin. À sa Une, le journal écrit : « Emmanuel Macron, tintin au Cameroun ». Par ce titre, notre confrère affirme que ce geste de Macron « semble nous ramener à une époque que l’on pensait à jamais révolue ». Selon Signatures en kiosque, que ce soit sur la forme que dans le fond, la prestation d’Emmanuel Macron, ci-devant président de la République française, est « diplomatiquement et politiquement incorrecte et impolie ». Le décryptage de 5 pages est à lire absolument dans ce journal.
L’élection du « super maire » dans la communauté urbaine de Yaoundé barre la grande Une du quotidien Le Messager. Dans son numéro paru en kiosque ce jeudi, notre confrère nous plonge en plein dans la « bataille des conseillers autochtones », et révèle que la succession de Tsimi Evouna se joue entre « quatre fauves recalés et frustrés par le comité central du RDPC, lors de la désignation des exécutifs communaux ».
Que deviennent les lions en divagation dans le Mbam et Kim depuis bientôt un an ? Mutations répond à cette question ce matin. Dans ses pages 4 et 5, le journal indique que les fauves continuent de semer le désarroi au sein de ce département.
« Un fonds de garantie pour protéger l’assure en cas de faillite d’une compagnie d’assurance », la bonne nouvelle est contenue dans les colonnes du quotidien l’Économie en kiosque ce jeudi. Le journal de Thierry Ekoutti indique que c’est au cours d’une table ronde entre le CIMA et le FANAF, organisée lors de la 44e assemblée générale le 17 février dernier à Libreville au Gabon que le Secrétaire de la conférence interafricaine des marchés d’assurance a traité des défis relevés dans ce marché et listé des mesures préventives.
Cameroon Tribune parle des élections législatives partielles, décidée par le Conseil constitutionnel au contentieux postélectoral, à la suite d’un recours du SDF. Le journal à capitaux publics fait ce matin, « la lumière » sur ce scrutin qui mettra aux prises six partis politiques pour 13 sièges dans circonscriptions 11 dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. On apprend également dans le journal de Marie-Claire Nana que cette élection devra se tenir entre le 15 mars et le 4 avril 2020.
Très chers abonnés de la revue de la presse, c’est avec Cameroon Tribune que nous sortons de cet exercice ce matin. Rendez-vous demain pour la dernière sortie de la semaine. D’ici à là, portez-vous bien ! Bonne journée !
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