Dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux le dimanche 17 mai 2020, le président national du PADDEC propose aux camerounais les réalisations Du locataire d’Etoudi, après 38 ans de bail à la tête de l’Etat du Cameroun. D’après le ministre délégué auprès du ministre de la justice, garde des sceaux, le bilan de l’homme du Renouveau est élogieux.
Lebledparle.com vous propose l’intégralité de la tribune.
Les Réalisations Du Président Paul Biya Depuis Son Accession A La Magistrature Suprême. Document à archiver à l’usage des patriotes.
Le Cameroun, berceau de nos ancêtres, depuis plus d’une décennie d’années navigue en eaux troubles. Jamais depuis l’accession du Cameroun à l’indépendance et notamment depuis l’accession du Président Paul Biya à la magistrature suprême le 6 novembre 1982, le pays n’a autant fait l’objet des tentatives de déstabilisation d’où la montée en puissance des discours à caractère séparatistes et tribaux. L’objectif visé étant de mettre la main sur l’immense richesse dont regorgent le sol et le sous-sol du Cameroun, et qui sont les richesses dont les premiers bénéficiaires ne doivent qu’être les filles et fils du Cameroun.
Si ces détracteurs ou ennemis du Cameroun tapis dans l’ombre et prêts à faire main basse sur les richesses du pays, oppose au président Paul Biya sa longévité au pouvoir comme argument de renouvèlement de la classe politique au travers de l’alternance. Ces derniers semblent faire fi de la volonté du peuple qui lui a renouvelé, une fois de plus, sa confiance au lendemain des élections du 8 octobre 2018 ; d’autres par contre , lui opposent son bilan ,estimant qu’en 37 ans de pouvoir ,le président de la république n’a rien accompli pour son peuple et pour son pays , polluant ainsi l’atmosphère médiatique et les réseaux sociaux des contrevérités sur le mauvais bilan du chef de l’état.
C’est sur ce second aspect que nous nous attarderons afin d’édifier la conscience collective nationale pour que celle-ci ne se fasse point abuser par des prophètes et des vendeurs d’illusions aux objectifs non avoués.
En effet, depuis 1982, nombreuses sont les victoires dont le peuple camerounais peut s’en orgueillir sous l’impulsion du Président Paul Biya et qui fait du Cameroun un pays respecté dans le monde.
Pour mieux appréhender l’œuvre du Président Paul Biya il sied tout naturellement de faire la lumière de son immense œuvre suite à l’héritage coloniale.
Sur Le Plan Energétique.
Il est important de relever que le Cameroun ne comptait que deux barrages hydroélectriques à savoir le barrage hydroélectrique construit durant l’administration coloniale française et bâti sur le fleuve de la Sanaga à Edéa d’une part, et le barrage hydroélectrique de Song loulou inauguré en 1981 d’autre part. Ces barrages d’une capacité respective de 267 MW et de 338 MW n’étaient pas capables de résorber le déficit énergétique dont souffrait le Cameroun.
C’est ainsi que le Cameroun, sous l’impulsion de son président, va adopter une nouvelle politique afin de résoudre ce déficit énergétique .De nombreux projets seront lancés et réalisés.
▪ La centrale à Fioul de la dibamba qui produit de l’électricité à partir d’une centrale thermique d’une capacité de 86 MW
▪ le barrage de Lom Pangar sur lequel de nombreux espoirs sont fondés en termes de complément énergétique dont le Cameroun en a besoin.
▪ Le barrage hydroélectrique de Memve’ele qui alimentera une centrale d’environ 200 MW.
▪ Le barrage de MEKIN 15 MW
▪ La centrale à gaz de Kribi
▪ La centrale à Gaz de BIPAGA qui vise à réduire le déficit énergétique dans le réseau Sud. L’usine flottante pourra produire 30.000 tonnes de gaz domestiques chaque année et 5000 barils de condensat chaque jour.
▪ l’usine de production de Gaz naturel de Ndogpassi aux grandes retombées économiques et sociales.
La création de la SONATREL vise à assurer le transport de cette énergie afin de relier les villes et villages reculées aux réseaux électriques nationaux et d’assurer la maintenance des lignes nouvelles crées ou des lignes vieillissantes.
Les énergies renouvelables
L’énergie solaire se présente comme une nouvelle option pour le Cameroun pour pallier le déficit de l’énergie hydroélectrique.
Sur Le Plan De L’accès A L’eau Potable.
On peut relever la construction de nombreux forages et points d’addiction en eau potable à travers l’étendue du territoire national sans oublier la réhabilitation des points d’eau existante.
L’extension du réseau de distribution de la fourniture en eau potable se poursuit afin d’alimenter tous les foyers et zones peu fournis par le réseau de distribution en eau.
La construction de l’usine de la Mefou va beaucoup soulager les populations de Yaoundé. Dans le cadre du programme de développement des secteurs urbains et de l’approvisionnement en eau, on a procède à la réalisation des extensions des réseaux à travers 36 km de linéaire dans la ville de Douala, ainsi que la finalisation des contrats pour la pose de 39 km de canalisations dans les centres secondaires. En 2017 ; l’état va lancer le projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et de ses environs à partir du fleuve de la Sanaga qui ambitionne de combler le déficit en eau potable en injectant 400.000 m3 d’eau dans le réseau de distribution.
Sur Le Plan Des Grands Travaux Routiers Et Portuaires.
Les chiffres font état de près de 50100 km de routes principales dont 6000 km de routes bitumées (à l’exception des routes des agglomérations). Le pays compte aussi un réseau de transit de plus de 6080 km desservant la sous-région avec 3297kmde routes bitumées et 2300 km de projets de routes à bitumer.
Parmi les réalisations, on peut noter la réhabilitation du pont d l’enfance, de l’axe melong-Dschang, de la route Obala-Batchengabouam, du bitumage de la roue Buea-Kumba, de la construction de la route régionale Ayos bonis située sur les corridors Douala à Olembe, le projet de construction de la route Bangangte – Foumbot en cours d’achèvement.
Au-delà de ceux cités, il est à observer des avancées notables dans l’aménagement des pénétrantes Est et Ouest de la ville de Douala, la construction du 2éme pont sur le Wouri, des avancées notables sur le projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala.
Et que dire des infrastructures portuaires, le projet phare du Président Paul Biya est la construction du complexe industrialo-portuaire de Kribi qui comprend un terminal à conteneurs de 400.000 EVP.
Sur Le Plan De L’urbanisme.
Au-delà du développement urbain en dehors de l’aménagement de plusieurs voiries urbaines, le gouvernement a lancé un programme de construction de 10.000 logements sociaux à Yaoundé ; la construction de 500 logements témoins à Olembe.
La construction de logements sociaux à Yassa Douala.
L’état a également construit de nombreuses infrastructures administratives de même hôtelières dans le pays.
Sur Le Plan Sanitaire.
On enregistre des avancées notables, en effet jusqu’en 1982, le Cameroun comptait deux scanners et deux centres de IRM et plus de 100 centres de radiologie, et les plus grands hôpitaux du Cameroun étaient : L’hôpital central de Yaoundé, l’hôpital Laquintinie, le centre Jamot de Yaoundé et le CHU de Yaoundé.
En périphérie, on comptait les hôpitaux provinciaux et les 49 hôpitaux départementaux correspondant à la division administrative du Cameroun de l’époque coloniale.
C’est ainsi que sous l’impulsion du Président Paul Biya, le défi des infrastructures sanitaires ultramodernes a été relevé. Cette politique volontariste a aussi permis de redessiner la carte sanitaire du Cameroun et d’enrichir cette dernière de nouvelles structures de référence à l’instar de l’hôpital général de Douala 1987, de l’hôpital général de Yaoundé 1988, de l’hôpital gyneco-obstetrique et pédiatrique de Yaoundé(2009), de l’hôpital gynéco-obstétrique de Douala , du centre des urgences médico-chirurgicales de Yaoundé.
Il est opportun de relever qu’a ce jour, le Cameroun est doté dans chaque région d’au moins un hôpital de référence .On dénombre également 3164 formations sanitaires publiques et privées dont 4 hôpitaux généraux, 5 hôpitaux centraux et assimilés, 13 hôpitaux régionaux et assimilés, 340 CMA et assimilés, 2547 centres de santé intégrés et assimilés.
L’accès aux médicaments n’est pas en reste et a été facilité pour permettre la gratuité des médicaments contre le paludisme. L’état a créé la CENAME (centre nationale d’approvisionnement en médicaments essentiels) qui permet la vulgarisation et la distribution des génériques aux couches sociales défavorisées.
La formation d’un personnel de santé hautement qualifié a également été prise en compte à travers la réforme universitaire de 1993 avec la création du centre universitaire des sciences de la sante(CUSS) de Yaoundé créée en 1969 et qui a été transformé en Faculté de Médecine et des sciences Biomédicales avec pour objectif de former des médecins de qualité.
Dans Le Secteur De L’éducation.
Nombreux sont les efforts qui sont à saluer et qui permettent l’accroissement de l’offre et l’amélioration de la qualité de l’éducation afin d’assurer une parfaite adéquation entre la formation et le marché de l’emploi.
Au niveau de l’éducation de base, la gratuité de l’enseignement primaire est une réalité depuis une dizaine d’année. On note la création quasi- systématique sur l’ensemble du territoire national des écoles primaires, les constructions de 700 nouveaux établissements primaires et maternels ont été construits et équipés, permettant un plus large accès à l’école pour des milliers d’élèves.
S’agissant de l’amélioration de la qualité de l’enseignement, des efforts sensibles ont été fournis aux plans pédagogiques et du recrutement de personnel qualifié. En 2011, près de 7500 enseignants ont été recrutes dans le cadre de la contractualisation ,500 professeurs d ENIEG ont pris leur service et 2200 nouvelles recrues intégrées dans la fonction publique éducative au titre de l’opération des ‘25000 jeunes diplômés’.
Dans l’enseignement secondaire général, technique et normal, on note la création de nombreux collèges et lycées en une trentaine d’années.
L’enseignement supérieur dans le dynamisme impulsée par le chef de l’Etat, va se voire doté d’une dizaine de sites universitaires telles que l’université de Douala, de Buea, de Dschang,(la plus complète de nos universités avec une faculté de médecine en son sein), de Ngaoundere, de Maroua, de Soa… ,de même que de nombreuses institutions privées d’enseignement supérieur alors que le Cameroun ne comptait qui une seule université en l’occurrence l’Université de YAOUNDE en 1982.
Afin de familiariser les jeunes à l’outil informatique et de faciliter les travaux de rechercher, le président de la république a décidé d’offrir un ordinateur à chaque étudiant du Cameroun inscrit dans les universités d’Etat à travers l’opération ‘ un étudiant un ordinateur’
Sur Le Plan De La Communication.
Le Cameroun figure parmi les pays africains ou la liberté de la presse est une réalité.
On doit la libéralisation de la communication sociale au Président Paul Biya, à la faveur de la loi du 19 décembre 1990. Il en va de même de l’abolition de la censure administrative sur les contenus des journaux intervenue le 4 janvier 1996.
Aujourd’hui, personne n’est inquiété pour ses opinions malgré le ton souvent violent des jouts politiques notamment sur les plateaux de télévision et de radio.
L’avènement de la libéralisation du secteur de l’audiovisuel.
On relève aujourd’hui que pendant de nombreuses années, la radio et la télévision d’Etat ont joui d’un très grand monopole dans la vie publique nationale. C’est ainsi qu’à la faveur de la loi sur les libertés de décembre 1990, de nombreuses donnes de radio et de télévision voient le jour en enrichissant davantage le paysage audiovisuel de Cameroun.
Il en va de même de la presse écrite ou on part d’un quotidien à plus de 10 quotidiens de nos jours à la faveur de la loi n 90/052 du 19 décembre 1990 sur la liberté de la communication sociale.
Sur Le Plan Des Nouvelles Technologies De L’information Et De La Communication.
Le ministère des postes et des télécommunications et la Camtel sont les responsables juridiques et techniques du déploiement des 6000km de fibres optiques et du câble sous-marin à fibre optique reliant la ville de Kribi à la ville brésilienne de Fortaleza.
On retient notamment le parachèvement de l’ installation de 3200 km du câble à fibre optique permettant de couvrir les 10 régions du pays, une quarantaine de départements sur 58 ,et plusieurs chefs-lieux d’arrondissement poursuite de la mise en place ,avec le concours des partenaires au développement d’un réseau haut débit pour l’interconnexion des administrations publiques ,le télé-enseignement et la télé-diplomatie dans le cadre du projet panafricain des services en ligne, l’ouverture des télé-centres communautaires polyvalents.
Dans Le Domaine Du Sport Et Des Infrastructures Sportives.
Nombreuses sont les victoires du Cameroun sous la houlette du président Paul Biya, et qui vaut en partie le rayonnement du Cameroun sur la scène sportive continentale et mondiale. Comment ne pas évoquer les prestations du Cameroun aux différentes coupes du monde, aux coupes d’Afrique, aux jeux olympiques et aux jeux olympiques. Ce qui vaut la philosophie prônée par le chef de l’Etat et selon laquelle il n’y a »ni de sport mineur, ni de sport majeur ».
Le Cameroun va connaitre un développement rapide de ses infrastructures sportives avec notamment la réhabilitation du stade Ahmadou Ahidjo, de même que les stades annexes et les voies d’accès.
Le président Paul Biya va impulser la construction des plusieurs stades ultramodernes et la réfection de ceux existants.
C’est ainsi que les stades de GAROUA, de Limbe à Yaoundé, stade Olembe, Omnisports de Bepanda ou de JAPOMA à Douala devront être livres d’ici peu.
Les stades Limbe et de Bafoussam ne sont pas en reste.
De tout ce qui précède, nous ne pouvons que nous accorder sur le point suivant, la voie de l’émergence tant prôné par le chef de l’état à travers la préservation et la consolidation des acquis est résolument en marche. S’il faut relever des efforts considérables dans les différents secteurs de la vie économique et sociale du Cameroun à travers notamment le développement des différentes infrastructures, la modernisation de l’appareil de production du tissu économique, l’amélioration de l’environnement des affaires et le soutien au secteur privé ne peuvent être bénéfique pour l’atteinte des objectifs de l’émergence à l’horizon 2035. Ce serait déjà en soi une belle victoire pour le président Paul BIYA et son peuple qui lui a chaque fois renouvelé et sans appel sa confiance.
Fo’o Dzakeutonpoug