Le saxophoniste camerounais Manu Dibango a reçu le 20 mars, jour de célébration de la « journée internationale de la Francophonie », le grand Prix de la Francophonie au siège des Nations Unies.
Instauré en 1986, ce prix vise à récompenser les personnalités ayant œuvré à la promotion de la diversité culturelle francophone. Manu Bibango qui est par ailleurs artiste de la paix de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco), est ainsi le deuxième africain à recevoir cette récompense après Abdou Diouf l’actuel secrétaire générale de la francophonie.
Les Lauréats:
1986 : Georges Schehadé
1987 : Yoichi Maeda
1988 : Jacques Rabemananjara
1989 : Hubert Reeves
1990: Albert Cossery
1991 : Léon-Joseph Suenens
1992 : Khac Vien Nguyen
1993 : Henri Lopes
1994 : Mohammed Dib
1995 : Salah Stétié
1996 : Abdou Diouf
1997 : Abdellatif Berbich
1998 : Jean Starobinski
1999 : Gunnar von Proschwitz
2000 : Giovanni Macchia
2001 : François Cheng
2002 : Bronislaw Geremek
2003 : Édouard J. Maunick
2004 : Albert Memmi
2005 : Jane Conroy
2006 : Roland Mortier
2007 : Elie Barnavi
2008 : Lide Tan
2009 : Thomas Gaehtgens
2010: Jean Métellus
2011 : Abdellatif Laâbi
2012 : Boualem Sansala
2013 : Qiang Dong
Bio Express
Issu d’un milieu protestant, Manu Dibango débarque en France pour poursuivre ses études avec seulement 3 kilos de café pour les payer. Etudiant à Chartres, puis à Château-Thierry au début des années 1950, il y découvre le jazz et y apprend le piano ; mais c’est à Reims, où il prépare le baccalauréat, qu’il s’initie au saxophone et commence à se produire dans les « boîtes ». Suivra un long séjour musical en Belgique et notamment au Tabou de Bruxelles…