Le juriste a suivi le vent de colère qui a succédé la publication de la nudité d’une supposée voleuse de mèche sur les réseaux sociaux.
Njoya Moussa parle de « barbarie généralisée » au Cameroun. En fait, depuis quelques temps, une dame a été déshabillée et obligée à exposé sa nudité devant un caméra de smartphone à Nkomkana à Yaoundé. La raison, elle serait complice d’un vol de mèche et de d’autres objets dans une boutique dudit quartier.
« Je suis tout simplement révulsé par le comportement barbare de ces gendarmes ! Aucune loi n’interdit la pratique du sexe en groupe, quand cela est librement consentie entre adultes ! Pire, filmer et diffuser les images, même d’un suspect sans son consentement, est une grave infraction ! Qui plus est, des gens qui se trouvaient dans leur intimité ! », s’est indigné Njoya Moussa.
L’Universitaire a emboîté le pas à d’autres personnalité comme Willy Kak, journaliste sportif. « Depuis quelques temps, je vois circuler sur les réseaux sociaux, une vidéo d’une extrême barbarie humaine celle d’une présumée voleuse dénudée au quartier Nkomkana à Yaoundé. Face à cette horreur, je m’interroge sur ce que devient désormais le Cameroun pays de nos ancêtres. Où sont passées les bonnes mœurs, où est passée le respect de la dignité humaine, comment la femme, celle à qui l’humanité tient son existence peut-elle être aussi déshumanisée. J’invite et j’exhorte les autorités de ce pays à sévir et à punir avec la plus grande rudesse cette ignominie. Loin de moi l’idée d’encourager le supposé acte pour lequel elle bénéficie pourtant d’une présomption », a-t-il écrit le 6 juillet 2021.