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La livraison du Projet d’approvisionnement en eau potable de la ville de Yaoundé toujours attendu, 7 ans après son lancement

Le Paepys a pour noble ambition de définitivement mettre fin aux problèmes d’approvisionnement en eau dans la capitale politique.

Paepis
Paepys (c) Droits réservés

Lancé en 2016, le Paepys est exécuté par l’entreprise chinoise Sinomach. Le projet connaît des retards successifs dans sa réalisation. Malgré les déclarations optimistes du ministre de l’Eau et de l’Énergie, Gaston Eloundou Essomba, qui avait annoncé une livraison pour décembre 2023, cette échéance n’a pas été respectée.

En effet, le chef de l’État, Paul Biya, lors de son adresse à la Nation le 31 décembre, a confirmé que le Paepys était « quasiment achevé », mais sa mise en service n’a pas encore eu lieu. Depuis lors, aucune communication officielle n’a été faite sur les raisons de ce retard, malgré les multiples sollicitations des médias auprès du ministère de l’Eau et de l’Énergie.

Qu’est-ce qui bloque ?

Ce projet, qui devait initialement être achevé en juillet 2019, a vu ses échéances reportées à plusieurs reprises, notamment en 2020, 2021, 2022 et avril 2023. Les autorités ont évoqué des problèmes d’emprise du projet, encombrée par des infrastructures électriques et des conduites, comme principale raison de ces retards. Malgré un taux de réalisation de 98% peu avant décembre, le projet semble toujours en attente de son achèvement final. Des fonds supplémentaires ont même été alloués au Paepys dans le cadre de la loi de finances 2024, bien que leur utilisation pour un projet presque achevé reste floue.

Selon Eco Matin, il est probable que la mise en service du Paepys soit conditionnée par la mise en service de la première turbine du barrage hydroélectrique de Nachtigal, dont l’échéance est également attendue. Il est prévu que 50% de l’électricité produite par cette turbine soit utilisée pour alimenter le Paepys et approvisionner Yaoundé en eau potable. La mise en service de ce projet devrait permettre de combler une partie du déficit actuel en eau potable à Yaoundé, en injectant un volume supplémentaire d’eau dans le réseau de distribution.

Pour approfondir :   Dieudonné Essomba sur l’affaire Martinez Zogo : « Les informations officielles confirment que le crime n’a pas eu lieu à l’immeuble Ekang »

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