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J. Rémy Ngono : «Si les Bamileke enlèvent leurs biens immobiliers de Yaoundé, elle redeviendra un village avec quelques bars»

Remy Ngono

L’ancien Directeur de radio Sciantou s’est montré particulièrement inquiété par la montée en puissance de la haine tribale au Cameroun. Selon lui, cette dérive est le fruit de la mauvaise gouvernance de Paul Biya.

Remy Ngono
J. Rémy Ngono (c) Droits réservés

Dans un direct diffusé à la fois sur Facebook et sur YouTube le jeudi 30 juillet, J. Rémy Ngono dénonce la naissance sous l’ère Biya, d’un repli identitaire à outrance. «Nous ne sommes plus une nation, nous sommes des groupuscules d’ethnies qui se regardent en chien de faïence. Paul Biya a trouvé un pays qui était en paix. Un pays où les Bamileke embrassaient les Beti, un pays où des Sawa pouvaient être avec des Peuls. Mais aujourd’hui, chaque jour qui passe, c’est toujours des cris de tribalisme », se désole-t-il.

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 «Vous avez suivi celle qui aujourd’hui est devenue la chanson du hit-parade : «les Bamileke ont pris des terrains aux Beti ». C’est mélodramatique dans la mesure où, aucun membre du gouvernement ne fait une sortie pour dire halte ! stop ! La haine tribale, a atteint le point maximal. La haine tribale est devenue un véritable poison qui menace l’Etat du Cameroun ». Ajoute le consultant à RFI.

Rémy Ngono se mue en défenseur des Bamileke

D’après ses dires, la capitale Yaoundé ne connaitrait pas son niveau de développement infrastructurel actuel sans l’apport de ce peuple.

 «Oui on a vendu des terrains aux Bamileke, est-ce vraiment un crime ? Si on considère là où je suis aujourd’hui, en France je viens d’Afrique, mais j’ai une maison. Et ceux-là même, qui demandent aux Bamileke de rentrer chez eux ont des maisons, des appartements ici au pays des blancs. Quand on vend son terrain on n’a plus à venir se plaindre dans les réseaux sociaux. Si les Bamileke enlèvent leurs biens immobiliers de Yaoundé, elle redeviendra un village avec quelques bars », rappelle-t-il.

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https://www.youtube.com/watch?v=vOpykhpaQ-E


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