Lebledparle.com, François Gaël Mbala
Chers abonnés bonjour ! La presse camerounaise de ce lundi traite des sujets riches et diversifiés qui touchent directement l’actualité du pays. La succession au sommet de l’État, le coronavirus, l’opération épervier, l’économie…, sont quelques sujets parmi les nombreux que vous retrouverez dans les kiosques ce matin.
Ouvrons l’exercice avec la lutte contre le coronavirus au Cameroun. Le quotidien bilingue national dans son édition de ce 15 juin 2020, s’est intéressé au don du chef de l’État Paul Biya à l’endroit du personnel de santé, en première ligne dans cette bataille. D’après Cameroon Tribune, ce don présidentiel est constitué du matériel de travail, d’une ambulance médicalisée. Le présent a été remis au ministre de la Santé vendredi dernier par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.
Un autre sujet en kiosque ayant trait au Covid-19, c’est des abus et arnaques dont sont victimes les familles ayant perdu un membre de famille en cette période de pandémie. Le journal Pile ou Face qui en parle ce matin nous renseigne que les familles des décès du coronavirus pour rentrer en possession du corps des dépouilles, « subissent des brimades, des chantages, et autres injustices dans les centres hospitaliers ».
Sans Détour dans sa livraison de ce lundi 15 juin 2020 nous propose les scénarii de l’alternance au sommet de l’État du Cameroun. « Entre le gré à gré de plus en plus redouté, une révolution populaire que personne ne souhaite, le mécanisme juridique prévue par la constitution du 18 janvier 1996, les éminences grises du régime s’échinent à trouver un modèle médian à même de satisfaire toutes les attentes », peut-on lire dans le journal de Nestor Djiatou.
Le quotidien Le Jour s’intéresse lui aussi à cette question ce matin. À sa une, notre confrère s’interroge : « Après Biya : Le gré à gré est-il possible ? ». Le jour tente d’apporter les éléments de réponse en sa page 3 dans son édition du 15 juin 2020.
L’indépendant de Max Panjo ne s’écarte pas du débat. Le journal pense plutôt à un retour à « un successeur constitutionnel ». Comme argument présenté, la nomination de Joseph Owona comme membre du Conseil constitutionnel. « L’Assemblée nationale et le Sénat, réunis en congrès pour accorder toute son onction à Joseph Owona désigné membre du Conseil constitutionnel. Au-delà de la solennité qu’y découle, cet évènement préfigure bien de manœuvres au sommet de l’État. Une succession ordinaire, aux enjeux extraordinaires », peut-on lire dans le journal.
Mutations évoque aussi la nomination de Joseph Owona au Conseil constitutionnel. D’après le journal, l’homme de droit est un habitué des « missions compliquées ». Et au quotidien de conclure que « c’est un remplaçant de luxe ».
L’Anecdote de Jean-Pierre Amougou Belinga nous plonge ce matin sur les traces des « fugitifs et des évacués » de l’opération épervier. Le trihebdomadaire avec photos et textes, soutient que Essimi Menye, Yves Michel Fotso, Ephraïm Enoni ont bénéficié de la magnanimité du chef de l’État pour se soigner hors du pays. Toutefois, constate le journal, ces derniers ne semblent plus « pressés de regagner leur pays ». « D’autres se sont simplement soustrait de la justice et ont pris la poudre d’escampette », lit-on dans le journal L’Anecdote en kiosque.
Le directeur des Brasseries du Cameroun, Emmanuel Tally dans une interview accordée au journal Investir au Cameroun et repris par le quotidien l’Économie, dit toute sa satisfaction d’occuper également le poste de du deuxième vice-président du Gicam, non sans venter Célestin Tawamba qu’il présente comme « un redoutable entrepreneur ».
« Le DG de l’ART célèbre 3 ans d’imposture », c’est le titre de Une du journal Repères dans sa livraison de ce lundi 15 juin 2020. On apprend avec ce journal que Philémon Zo’o Zame a fêté « avec faste », ses trois ans à la tête de l’ART le 8 juin dernier. « Une période pourtant marquée par un profond malaise du personnel, du déficit managérial… », regrette le journal de Régine Touna.
Essingan revient sur l’incendie « criminel » survenu à l’hôtel de ville de Monatélé dimanche. À moins trois jours de son inauguration, indique le journal, L’hôtel de ville du chef-lieu du département de la Lékié dans la région du Centre, s’est envolé dans les flammes dimanche dernier.
C’était tout pour ce matin. Rendez-vous demain pour une autre revue. Bon début de semaine.
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