1500 caméras de vidéosurveillance et 2000 postes émetteurs-récepteurs portatifs, seront installés dans certaines villes du Cameroun.
Ce contrat que vient de signer la Délégation générale à la sûreté nationale (Dgsn) et la société chinoise Huawei technologies va permettre une meilleure surveillance du territoire par la police camerounaise.
Parmi les villes retenues dans le cadre de l’implémentation de ce système de vidéosurveillance, l’on aura, apprend-on, les chefs-lieux des dix régions du pays, ainsi que des villes stratégiques telles que Kribi, cité touristique dans laquelle est attendue la mise en service du plus grand port du Cameroun ; Kyé-Ossi et Garoua-Boulaï, villes respectivement frontalière à la Guinée équatoriale et à la Centrafrique ; puis les villes de Waza, Fotokol, Kousseri et Amchidé, toutes situées dans la région de l’Extrême-Nord en proie à la menace Boko Haram.
Selon Martin Mbarga Nguélé, le Dgsn, la signature de ce contrat, dont le montant n’a pas été révélé, est le résultat d’une phase pilote concluante. Laquelle a notamment permis aux forces de défense, la gendarmerie et la garde présidentielle de couvrir les services d’ordre lors des visites au Cameroun des chefs d’Etat étrangers, d’une part, et de reconstituer certains faits dans le cadre de procédures judiciaires, grâce aux images enregistrées, d’autre part.