Lebledparle.com, François Gaël Mbala
Après son appel au patriotisme le 22 avril 2019, le président de la République a à nouveau publié ce mardi 23 avril un second message sur ses comptes Facebook et twitter dans lequel, il appelle les uns et les autres au travail.
Le président de la République Paul Biya s’est encore exprimé sur les réseaux sociaux. Dans son nouveau tweet de ce mardi 23 avril, le chef de l’état appelle une fois de plus les Camerounais à s’investir dans le processus de construction d’un Cameroun uni et indivisible.
« Je vous demande de travailler avec acharnement et abnégation pour mériter toujours la patrie et bâtir dans la paix un état qui soit non pas une juxtaposition des groupes ethniques, religieux ou linguistiques, mais une véritable communauté nationale ». Peut-on lire dans son message sur ses comptes Facebook et twitter.
Une publication qui intervient moins de 24 heures, après celle qu’il a rendue publique ce lundi 22 avril 2019, où il formulait que « Nous n’avons qu’une patrie, il est de notre devoir de la défendre et de la conduire sur les chemins de la grandeur et de la prospérité pour tous ». Si le chef de l’état a choisi de ne pas faire mention de la résolution du parlement européen dans ses déclarations, la récurrence de ces dernières, 4 jours après la sortie du Parlement européen, fait croire à certains observateurs de la scène politique que le Président est inquiet.
La CRTV, le média à capitaux publics, habitué à décortiquer les sorties présidentielles, a d’ailleurs précisé au journal de 20H30 diffusé sur ses antennes que ces multiples déclarations seraient une façon pour le chef de l’état de répondre aux « attaques » du Parlement européen contre le Cameroun.
Mais pour certains internautes, les multiples sorties du chef de l’État traduiraient d’une certaine manière, ses adieux après 37 ans de règne.
De mémoire, le Parlement européen s’est prononcé le 19 avril 2019, sur la situation sociopolitique qui prime au Cameroun. Cette institution avait alors demandé la libération immédiate de Maurice Kamto et de ses militants, l’instauration d’un dialogue inclusif pour résoudre la crise dans les régions du Nord-Ouest e du Sud-ouest. Menaçant même de porter l’affaire devant le Conseil de Sécurité des Nations unis, si le Cameroun ne trouvait pas une solution dans les meilleurs délais.
