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Le Coton Sport de Garoua secoué par un scandale de harcèlement et chantage sexuel

Le prestigieux club de football camerounais, le Coton Sport de Garoua, est actuellement confronté à une affaire de harcèlement et de chantage sexuel au sein de son centre de formation. Cette affaire, révélée par Franck Erick Diffo pour Sport-Vibes, a suscité une vive émotion dans le milieu du football camerounais.

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Selon les témoignages d’un ancien joueur formé au Coton Sport de Garoua, ce phénomène est malheureusement plus répandu qu’on ne le pense et est même toléré par de nombreuses personnes. Un jeune joueur issu du centre de formation a ainsi été confronté à des demandes répétées de faveurs sexuelles en échange d’une promotion sportive. Malgré les refus répétés de ce joueur, la direction du club n’a pas abandonné sa pratique de chantage : « Couches avec nous et nous t’aiderons pour ta carrière », résume une source qui a alerté Sport News Africa de cette situation il y a près de six mois.

Contrairement à la majorité des joueurs qui préfèrent garder le silence, l’un d’entre eux a eu le courage de déposer une plainte officielle pour harcèlement au tribunal. La direction du club a tenté une médiation en proposant une somme de deux millions de francs CFA (environ 3 000 euros) pour que le plaignant retire sa plainte. Cependant, ce dernier a catégoriquement refusé cette proposition.

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Affaire Capello

Malheureusement, ce n’est pas la première affaire de ce genre à ébranler le football camerounais. L’hiver dernier, une enquête menée à la Capefoot de Bafoussam avait révélé des actes de pédophilie et de trafic de sperme commis par son fondateur, Kamdem Guy Alain, surnommé Capello. Malgré l’ouverture officielle d’une enquête, peu de décisions ont été prises, principalement en raison du silence des victimes. Ce silence a également permis à Alain Wabo, également connu sous le surnom de Capello, de continuer à entraîner l’équipe nationale de jeunes du Cameroun en abusant de nombreux espoirs jusqu’à son décès en 2010.

La Fédération camerounaise de football, de son côté, n’a jamais pris position sur ce sujet préoccupant. Cependant, cette inaction ne pourra pas durer longtemps étant donné les affaires qui se préparent. Plusieurs journalistes locaux évoquent des cas similaires à Yaoundé, sans oublier que le football féminin n’est pas épargné. Que ce soit au Cameroun, au Gabon, en France ou au Zimbabwe, les abus sexuels sur les mineurs dans le football – et dans le sport en général – sont plus que jamais un problème.

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Il est essentiel que les autorités sportives et les instances compétentes prennent des mesures fermes pour mettre fin à ces abus et protéger les jeunes joueurs. Le football doit être un lieu sûr et équitable pour tous, et il est de notre devoir de faire en sorte que cela devienne une réalité.


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