La baisse de de la demande d’énergie électrique des industriels au 2e trimestre 2020 est causée par les crises sécuritaire et sanitaire.
« De manière concrète, nous enregistrons déjà une baisse d’environ 10% des injections d’énergies sur le réseau de transport depuis le 23 mars », telle était l’évaluation faite par Éric Mansuy, le directeur général d’Eneo Cameroon dans une interview accordée à Investir au Cameroun au mois de juillet 2020.
En effet, de manière générale, Eneo Cameroon accuse une baisse des énergies appelées par les clients comparativement à l’objectif au deuxième trimestre 2020.
A en croire l’électricien du Cameroun, « Ceci est une conséquence des difficultés d’exploitation liées la crise sanitaire Covid-19 et la crise sécuritaire dans les Nord-Ouest et Sud-Ouest ».
Selon la société contrôlée à 51% par le fonds d’investissement britannique Actis cette régression « contribue à une fragilisation des recettes d’exploitation de l’entreprise », précise-t-elle.
Faisant foi aux informations livrées par Investir au Cameroun, Eneo « a réalisé un chiffre d’affaires de 298,5 milliards FCFA, soit une hausse de 4% par rapport à 2017 ».
Le confrère explique que « ce résultat a été soutenu par de solides ventes dans le domaine basse tension (167,3 milliards FCFA) qui regroupe environ 60% de la clientèle de l’entreprise. Il était aussi porté par une hausse des ventes dans le segment moyenne tension. Elles avaient progressé de 6% pour atteindre 95,5 milliards FCFA en 2018 ».