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Cameroun : Boris Bertolt en colère contre Haman Mana : « Ceux qui aiment Haman, dites-lui de me donner ce qui me revient »

Boris Bertolt en colère contre Haman Mana

Depuis le jeudi 06 avril 2017, l’affaire fait les choux gras sur les réseaux sociaux.


Boris Bertolt en colère contre Haman Mana
Boris Bertolt en colère contre Haman Mana ( A gauche)  – DR

Journaliste et auteur du célèbre ouvrage à scandale « L’avion du Président, Enquête sur un scandale d’Etat »,  Boris Bertolt déclare sur Facebook avoir été abusé par Haman Mana et assure ne rien lâcher s’il n’obtient pas justice.

On se souvient, dans cet ouvrage qui a fait grand bruit en 2016 sur les réseaux sociaux après sa sortie, le journaliste écrivain et véritable influenceur web, nous plongeait dans les méandres du processus d’acquisition d’un avion pour Paul Biya. Un BBJII, Albatros. Des milliards de FCFA engloutis. Le journaliste révèle qu’au final Paul Biya n’a eu ni son argent, ni son avion. Aujourd’hui c’est l’auteur qui confie lui aussi n’avoir perçu aucun sous de la part de son éditeur Haman Mana – Directeur de publication du Quotidien Le Jour – après ses « 1500 jours » n’a également pas eu son argent. Lebledparle.com a sélectionné quelques extraits des différentes publications de Boris Bertolt où il met en garde son ancien patron.

 « Vraiment, j’apprends partout que tu dis que tu ne me paies rien. En fait, je ne suis rien et ne vaut rien mais tu n’as rien compris du sens de ma démarche. Tu m’as bloqué sur facebook après un échange vif pendant 48 heures où je te réclamais mes droits d’auteur. C’est la première fois que j’apprends qu’un éditeur bloque un auteur parce qu’ils débattent sur les droits d’auteur. C’est terrible …J’ai personnellement demandé à des aînés d’engager des discussions et initier une médiation pour te ramener à la raison.  Au contraire tu m’as à nouveau insulté et méprisé après avoir bénéficié de près de 1500 jours de travail. Sache donc ceci: il n’y a pas de plan B. Il y a un plan A mon argent que je te réclame. Et c’est le fruit de mon travail », écrit le journaliste Boris Bertolt, ancien Collaborateur d’Haman Mana, le Directeur de Publication du quotidien privé Le Jour, mais surtout patron des éditions du Schabel où le journaliste a fait paraitre son ouvrage.

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«  Ceux qui aiment Haman dites lui de me donner ce qui me revient ou payez à sa place » prévient le journaliste sur sa page facebook. « Je travaille avec quelqu’un sur la base de la confiance. Je donne tout ce que j’ai pour que notre projet aboutisse. La personne s’enrichit et s’en vante dans tout Yaoundé. Lorsqu’il faille me payer, respecter mon labeur, reconnaître mon travail, on m’insulte, on me méprise et on me rappelle qu’il est un modèle » s’indigne l’auteur de l’ouvrage qui est le résultat d’une enquête sur le processus d’acquisition de l’avion du président Paul Biya, communément appelé « affaire BBJII ou BBJII ». Une histoire qui a conduit en prison des hautes personnalités du pays.

« En fin décembre, je lui dis clairement que je n’ai pas de contrat avec lui. Il ne répond pas. Il se limite simplement à me répondre qu’il me donne 15%. Il ne me donne aucune information sur le nombre de tirages, sur les évolutions des ventes, sur les dates éventuelles de dédicaces pour relancer le livre. Rien et rien. A la fin du mois de décembre, il décide de me donner 500 euros c’est-à-dire 300 000 Fcfa. Je perçois cela comme une insulte. 500 euros en fait, ce sont les 300 dollars que Mohamadou Houmfa ( confrère, ndlr) lui a remis aux Etats-Unis pour la vente de 10 exemplaires du livre, plus 20 exemplaires qu’il m’a envoyé. Or ce que Haman Mana ne sait pas c’est que je sais de très bonnes sources qu’il a tiré près de 4500 exemplaires…Ces chiffres secrets sont conservés dans un coffre. » « Quatre mois après, quand je lui demande (pour ne plus jamais avoir à parler de droits d’auteur avec lui) de me verser pour solde de tout compte la somme de 1 500 000 Fcfa ( ce qui ne représente en fait pas grand chose), il m’insulte, me dit qu’il a vendu 1, 2, 3 ou 4 livres, que mon livre était un flop mal rédigé, que je ne vaux rien et que je ne suis pas intelligent. Même pas un seul moment où il a essayé d’apaiser mes souffrances et ma gêne. »

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L’affaire fait grand bruit dans le monde de la presse à Yaoundé. 


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