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Affaire Mimi Mefo : Pour Didier Badjeck, « c’est Paul Biya qui a décidé de l’arrêt des poursuites, dans un geste de magnanimité »

Didier BADJECK - DR

La journaliste et rédactrice en chef adjoint en charge du desk anglophone à Equinoxe TV est libre depuis le samedi 10 novembre 2018. Si pour certains, c’est à cause d’une pression nationale et internationale que le Commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de Douala a décidé de la libération de Mimi Mefo, le Porte-Parole du ministère de la défense affirme que l’instruction vient du sommet de l’Etat.


Colonel Didier Badjeck
Colonel Didier Badjeck – DR

«Nous revenons sur cette actualité qui enflamme la toile, concernant la libération de MEFO TAKAMBOU MIMI, journaliste à Équinoxe.  C’est le Chef de l’Etat qui, personnellement,  a décidé de l’arrêt des poursuites, dans un geste  de magnanimité.  Cela ne veut pas dire, loin s’en faut, que cette journaliste est innocente. Elle devrait par conséquent y tirer tous les enseignements en se gardant de toute récidive. Faute par elle de le faire, elle sera à nouveau interpellée sans complaisance et traduite devant les tribunaux compétents. Revenant sur cette décision qui est comprise comme un geste d’apaisement au lendemain de la prestation de serment du Chef de l’Etat,  il faut donc souligner que ce geste ne doit pas être compris comme une exemption du respect des lois de la République. C’est au contraire, un geste qui ne saurait se répéter de manière mécanique à l’avenir et devrait encourager les journalistes à  faire leur travail en respect des règles déontologiques. Tous ceux d’entre-deux qui vont s’inscrire en marge de la loi, « se heurteront à la rigueur de la loi ». Il ne sert donc à rien de récupérer cette situation et de verser dans des jactances glorifiantes et des revendications ridicules qui n’ont en rien pesé sur la décision du Chef de l’Etat qui vient tout juste de nous exhorter à la construction du projet national» a déclaré le Colonel Didier Badjeck,  Porte-parole du Ministère de la défense, dans une note d’information.

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Certes Mimi Mefo bénéficie d’une liberté provisoire, il convient de dire que  la première audience de son procès s’ouvre ce lundi 12 novembre 2018 au Tribunal militaire de Douala. Depuis ces confrères sont venus au tribunal militaire de Bonanjo pour la soutenir.


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