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Cameroun : Jean de Dieu Momo taxe Narcisse Nganchop de « filouterie d’aliments »

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Après que Narcisse Nganchop a pointé un doigt accusateur sur le Cameroun à la suite de la saisie de ses bagages à Dakar, Jean de Dieu Momo s’insurge contre cette manière d’agir.

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Jean de Dieu Momo (c) Droits réservés

C’est également sur sa page Facebook que Jean de Dieu Momo a répliqué au discours élégiaque de Narcisse Nganchop.

« Filouterie d’aliments », déduit le juriste suite là la somme d’un million et demi réclamée à l’accusé pour frais de repas.

Le juriste trouve irresponsable l’attitude de Narcisse Nganchop qui en plus de jeter l’anathème sur le Cameroun ne reconnait pas la somme dont il est redevable.

« Et que vient faire le Cameroun dans les affaires d’un mauvais payeur ? Franchement ! Il reconnaît devoir à l’hôtel la somme de 240 000frs alors qu’on lui réclame la somme de 1.500.000frs. Mince un type prend une chambre d’hôtel y reste plus d’un mois, mange et bois à bouche que veux-tu et lorsqu’on saisit ses biens il soupçonne le gouvernement du Cameroun ??? », fulmine le ministre délégué auprès du ministre de la Justice

L’avocat international loue le régime d’Etoudi qui est plus qu’indulgent envers de ce genre de personne.

« Franchement !!! Le régime est vraiment l’excuse des malfrats internationaux et autres feymen », affirme-t-il avant de donner une sorte d’injonction à l’accusé « Paie l’argent d’autrui ».

Jean de Dieu Momo ne va pas sans relever les incohérences du discours de Narcisse Nganchop : « Il dit détenir des documents confidentiels : « ont été saisis à Dakar mais il accuse le Cameroun. Quel est donc cet opposant inconnu au bataillon ? Pfsuiiiip », conclut-il.

Pour approfondir :   Serge Aimé Bikoi : « nous sommes dans une société où l'impunité est érigée en norme établie au mépris des incidences sociales »


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