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Vaccination de masse : de l’Utopie au totalitarisme (Tribune)

covid vaccin 2

L’idée de vacciner toute la planète contre le Covid-19 est un projet d’envergure mondiale que l’humanité n’a jamais connu. Nous voilà vraiment dans l’Anthropocène, cette ère où l’impact de l’Homme sur la nature contribue à sa destruction. Depuis des millions d’années, la nature s’est déroulée sans que l’Homme ne soit un acteur majeur, sauf que depuis quelques siècles, son action sur la nature a commencé à se faire sentir et c’est ce qui se passe avec ce projet de vaccination de masse.


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Des dose du vaccin anticovid de Pfizer. © Dado Ruvic/REUTERS

Un projet tout à fait compréhensible mais qui sera la première fois que les humains interviendront de cette façon à l’échelle mondiale sur un phénomène naturel. Si ce n’est pas un problème pour nous parce que nous sommes attaqués et donc il nous semble légitime, humains, de nous protéger et même de nous défendre, il reste que ce que nous déclenchons pour la première fois à l’échelle mondiale est une guerre mondiale contre les extraterrestres venant d’un autre espace contre nature. Parce que ce virus même si il est dangereux, il reste un élément de cette nature qui est la nôtre. Le président français Macron a déclaré ′′ Nous sommes en guerre… l’ennemi est là, invisible, insaisissable et progressant « .

Ce que nous avons appris lors du déclenchement de cette ′′ guerre mondiale contre le coronavirus ′′ est que cette première guerre mondiale contre la nature commence non pas avec l’attaque du virus mais plutôt avec la réaction de l’humanité, l’humanité n’était pas prête et improvise.

Nous apprenons aussi qu’il n’y a plus une seule humanité mais plusieurs humanités organisées dans des micro-nations qui semblent être contrôlées par ce qui est vraiment global : les multinationales. Il existe également des organisations mondiales comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais leur crédibilité au service de l’humanité est minée par leur financement, qui provient d’entreprises mondialisées telles que les laboratoires pharmaceutiques ou même les fortunes mondiales pas toujours désintéressées comme Bill Gates.

Si l’humanité n’existe pas en tant qu’organisation, comment mène-t-elle cette guerre contre une nature où tous les humains sont la cible ? Chaque micro-nation conclut un accord avec un laboratoire, chaque micro-nation se fait dire par l’OMS comment se comporter, chaque micro-nation gère l’entrée des citoyens des autres micro-nations sur son territoire, chaque micro-nation gère le confinement et déconfinement de son peuple avec un œil sur l’économie et sur la colère du peuple. Vu d’en haut, tout cela montre une humanité non préparée qui va à la guerre divisée, avec beaucoup d’improvisation, et surtout, avec des alliés qui ne sont pas vraiment des alliés. On ne dirait pas que l’humanité a les mêmes intérêts que tous les acteurs impliqués dans la guerre.

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C’est une guerre et l’adversaire n’est pas seulement difficile mais aussi très intelligent. C’est la nature. Comme dans les films extraterrestres, la nature représentée ici par les virus est cette civilisation plus avancée et plus intelligente que la nôtre. Nous avons déjà commencé à le voir avec des ′′ variantes « .

Et si le choix de la vaccination massive mondialisée était le pire scénario comme certains le pensent ? Ils disent qu’avec une vaccination massive, nous risquons d’être confrontés à un virus hyper infectieux qui résiste complètement à notre mécanisme de défense le plus précieux : le système immunitaire humain. Tant pour les personnes vaccinées que pour le Covid-19, les sujets positifs auront perdu leur défense immunitaire acquise et innée contre le Covid-19, tandis que les souches hautement infectieuses circuleront encore. Ainsi, les conséquences de l’intervention humaine à l’échelle mondiale dans cette pandémie pourraient éliminer une grande partie de notre population humaine.

Un scénario catastrophique provoqué par une chose : l’utopie. Tout d’abord l’utopie du ′′ Zéro Covid ′′ défendu par certains et second le ′′ vaccin ′′ qui a été perçu au début de la pandémie comme une utopie. Avaient-ils raison ou tort ? Alberto Manguel croit que pour la première fois avec les réseaux sociaux, nous vivons dans une utopie, c’est-à-dire que nous avons inventé ce lieu dans lequel nous avons installé géographiquement une société exemplaire. Les réseaux sociaux sont donc devenus à la fois un moyen et un sémantique pour nos délires. Thomas More est le premier à avoir inventé cet endroit auquel il donne le nom d’Utopia. Un endroit qui n’existe pas ; un non-lieu. C ‘ est peut-être ce qui nous arrive parce que virtuel signifie ′′ faux ′′ mais quand nous voyons les réseaux sociaux passer du monde des choses à l’univers des symboles et des valeurs passer des choses à l’information afin de revenir pour agir efficacement dans le monde de choses, il est clair que les frontières du monde de l’information virtuelle, donc fausses, et le monde des choses, réelles, sont levées.

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Et il y a une raison de s’inquiéter quand nous savons que les utopies ont principalement échoué dans leur application pratique parce qu’elles n’ont pas pu faire aux hommes ce qu’ils avaient décidé. Et ils ne pouvaient pas leur prouver que ces décisions étaient bonnes. On peut déjà le voir avec les réactions autour de l’idée de la vaccination de masse. Et c’est là que les utopies proposent des sociétés totalitaires. Parce que la vaccination mondialisée est une construction intellectuelle a priori, avant toute application à la réalité, d’un modèle complètement fini, appliqué dans ses plus petits détails, d’une société parfaite. Toutes les utopies que nous connaissons à Platon, Campanella, Fournier, construisent une société totalitaire. Et le communisme, qui était la seule utopie réellement appliquée, l’a démontré. Des sanctions sont déjà en cours de préparation contre ceux qui refusent d’être vaccinées en Indonésie, en Israël la séparation entre ceux qui ont été vaccinés et ceux qui ne l’ont pas encore été préparés, au Brésil ceux qui refusent d’être vaccinés vont être bannis des publiques activités et espaces publics…

En conclusion, la guerre mondiale que nous les humains déclenchons sur la nature à travers cette réponse sous forme d’une campagne de vaccination massive mondialisée à l’attaque d’un virus, car c’est avant tout une utopie créée à l’échelle mondiale, produit un monde totalitaire … Et nous avons le droit de nous demander si nous avons une chance de le gagner au vu de ce qui précède et surtout comme dans tout totalitarisme devient une guerre dirigée contre les humains eux-mêmes. Pourrions-nous faire autrement ? J’ ai envie de poser la question aux soi-disant peuples primitifs.

Par Jean-Pierre Bekolo

 


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