in

TIC : Le Friedrich Ebert Stiftung carrefour des Web Addicts pour un jour

SM4 CHANGE
Social Media for Change (c) lebledparle.com

SM4 CHANGE

Près d’une 30aine de blogueurs, journalistes, community managers, informaticiens… se sont donnés rendez vous le 19 Septembre à la Fondation Friedrich Ebert Stiftung à Yaoundé pour la 1ere édition du Social Media for Change. Objectif, insuffler une dynamique de changement via les médias sociaux.

 

Depuis l’avènement des réseaux sociaux (Facebook, twitter, linkedln, youtube etc.) au Cameroun il y a  6 ans, l’univers web a connu un boom de web addicts, constitués pour la plus grande majorité de Jeunes. On les retrouve dans des secteurs assez variés à l’instar du blogging, community management, web journalisme, E. Marketing etc. Malgré cette expansion, le Cameroun reste à la traine par rapport à de nombreux autres pays africains. Le Social Media for Change, qui est un mini-séminaire à but non lucratif est donc un prétexte pour échanger, faire une remise à niveau et partager des expériences entre blogueurs/Web addict.

La rencontre du 19 septembre à Yaoundé entre ces passionnés du web aura duré plus de 7 heures d’horloge, pendant lesquelles les plus expérimentés, constitués en formateurs et panélistes, ont  échangé sur leurs expériences et partagé leur savoir faire aux séminaristes.

Apres le mot de bienvenu de Susanne Stollreiter, la représentante résidente du Friedrich Ebert Stiftung, c’en est suivi la Plénière de Victor van Reijswoud enseignant chercheur et consultant dans le domaine des TIC, qui a entretenu  les participants sur la place des médias sociaux pour un changement social positif.

La première phase des ateliers débute dans un premier temps par un enseignement sur les techniques d’écritures pour les médias sociaux, sous la conduite de Salma Amadore. C’est une blogueuse pour la plate-forme mondoblog.org depuis 2011, journaliste francophone pour la radio  Evangelium Bamenda et rédacteur en chef du magazine Chap-Chap Mag. Les participants ont appris d’elle, quelques trucs et astuces pour bien écrire mais surtout écrire simple afin d’être lu par un grand nombre d’internaute. Ils retiendront d’elle que,  »Ecrire pour le Web est un exercice particulier ».

En seconde partie du premier atelier, place a été donnée à Danielle Ibohn, Social Media Manager pour Microsoft West and Central Africa, des Startup Weekend, des Global Entrepreneuship Week. Son travail dans le domaine des TIC et du social media lui ont déjà valu une renommée en tant que consultante. Cette jeune Social Media Manager a présenté 10 points essentiels aux jeunes bloggeurs, webjournalistes, community manager etc.., sur comment se mettre en valeur sur internet, allant des techniques pour être influent, aux outils pour mieux communiquer.

Pour approfondir :   L’Algerie ouvre une clinique de désintoxication à Facebook

Au cours du 2eme Atelier, les apprenants ont eu droit à une leçon sur le référencement, présenté par  Izane Fouba Gaetan. C’est un ingénieur système et réseau – Développeur. Il est au cœur de plusieurs conférences dont ses présentations ont été remarquées. Avec lui, ils ont pu explorer de nouveaux outils et de nouvelles plateformes pour les Blogueurs et les techniques pour optimiser des moteurs de recherche et comment se faire connaître. « Pour être visible, il faut faire du #Porno » explique Izane Gaetan  avec beaucoup d’humour et de délicatesse. C’est à dire écrire sur quelque chose que tout le monde aimerait écrire mais ne le fait pas.

 

Sm4change panelistes       Les panelistes qui répondent aux préoccupations

Dans la dernière phase, consacrée au partage d’expériences, ce sont 3 blogueurs de renom qui se sont prêtés au jeu de questions réponses: Florian Ngimbis, Président du Collectif des Blogueurs Camerounais, country Manager à Wise Consulting et blogueur à Kamer Kongossa. Marie Joséphine Mpacko web addict, elle est classée dans le top 10 des influenceurs du Web au Cameroun par l’Agence de communication Dipman. Murielle Wonja, responsable Communication à Zukulu Sarl, elle est aussi blogueuse en plein temps. Depuis mars 2014, elle gère le blog les punchlines de sa vie : dietcitypunchlines.wordpress.com.

Ces trois web addicts de  réputation ont pendant plusieurs moments partagé leur début dans le web, présenté les éléments qui leur ont permis de se faire au fils du temps une E.reputation et surtout comment ils l’entretiennent. « Pour être lu, il faut développer un rapport à l’humain. » explique Florian Nguinbis que Danielle Ibohn qualifie de « bloggueur camerounais du moment ». Avec kamer kongossa il a développé 80% de son lectorat à partir des réseaux sociaux. Pour Murielle Wonja sa réputation vient principalement du fait qu’elle écrit comme elle pense. « J’écris comme je pense. C’est ça qui intéresse les gens. » explique t-elle. « Je donne l’information chaque matin (sur ses comptes twitter et facebook, ndlr) après l’avoir vérifiée. » confie Chouchou Mpacko.

Pour approfondir :   Les excuses de WhatsApp après la panne mondiale : « nos excuses pour la gêne occasionnée » - Communiqué

Evénement riche en enseignements en partage et surtout en rencontre, cette 1ere édition du projet Social Media for Change a véritablement tenu ses promesses, c’est à dire donner davantage d’idées et de moyens aux séminaristes pour être eux aussi des vecteurs de changement et de développement au sein de leur communauté, en témoigne les avis des différents participants. « L’évènement était intéressant, il a permis de connaitre certains sites et astuces afin de mieux se faire connaitre sur la toile » confie Pierre-Patrick MOUANDJO, journaliste et community manager à Chap-Chap Mag.  « Très heureux d’avoir renforcé  mes capacités sur l’écriture web. Plus encore d’avoir appris beaucoup d’astuces et d’outils sur la visibilité en ligne. Par ailleurs, j’ai été impressionné par la liberté et le courage qui se dégagent des propos des influenceurs (Florian, Chouchou, Murielle ) «   témoigne  Ulrich Tadajeu Kenfack, blogueur sur tamaafrika.mondoblog.org. Pour sa part, Hervé Fopa journaliste à radio Campus UY2 et à Lebledparle.com, garde de cette journée beaucoup de leçons.  » J’ai appris qu’à travers les réseaux sociaux on peut changer la société. En tant que journaliste, j’ai appris de nouvelles techniques pour rédiger un article sur le web »  relève t-il.

Après cette édition de Yaoundé, le social media for change se déportera le 27 octobre à Douala et continuera son périple dans d’autres villes du Cameroun.

 


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Sarkozy

Nicolas Sarkozy veut changer le nom de l’UMP

Shekau mort

3 fois déjà qu’Abubakar Shekau le leader de Boko Haram est annoncé pour mort