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L’ancien Avocat général de la Cour suprême l’a fait savoir dans un post sur sur son compte Facebook ce vendredi 13 octobre 2017.
D’après le Magistrat à la retraite, le Député à l’assemblée nationale, Igelle Elias en veut à sa vie. Ce parlementaire étant à sa recherche a envoyé des hommes en tenue lourdement armés le 1er octobre 2017 à son domicile d’Akwaya (dans la région du Sud-Ouest).
Ces hommes armés n’ont trouvé le fugitif qu’ils cherchaient et sont entrés en contact avec la sœur de Paul Ayah Abine pour tenter d’avoir son numéro privé. La tentative d’avoir le numéro a été veine chez sa sœur tout comme au niveau de la garde rapprochée du magistrat.
Le domicile de sa sœur et l’orphelinat de Paul Ayah Abine ont été vandalisés, selon le même récit de Paul Ayah Abine qui ajoute que les mesures d’intimidation ont été pratiquées sur les populations. Ces mesures d’intimidation ont poussées certaines personnes à chercher refuge au Nigéria. D’autres restent «cachées en brousse» et certains sont introuvables.
Le député Igelle Elias n’est pas à son premier essai. Ayah Paul a dénoncé le député Igelle Elias de comploter contre lui, dans une lettre signée en juillet 2017, alors qu’il était en détention au Secrétariat d’État à la Défense.
«L’honorable Igelle Elias qui ne m’a jamais appelé – Ni moi ni aucun membre de ma famille – a bizarrement appelé ma femme le 19 janvier dernier, le jour même où des hommes non identifiés venaient m’arrêter dans les bureaux à la Cour suprême. Il voulait savoir si les gendarmes m’avaient déjà relâché, recommandant à ma femme de l’informer si jamais j’étais remis en liberté. Heureux de savoir que ma femme soit à Buéa et que j’étais seul dans notre résidence de Yaoundé, il a immédiatement informé ses complices de ce que le moment était propice pour dérouler leur plan», avait expliqué Paul Ayah Abine.
