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Méfiré Abakar : « l’éducation est la deuxième nécessité d’un peuple »

Méfiré Abakar, analyste sociopolitique exprime sa tristesse face au traitement réservé aux enseignants au Cameroun et à la nécessité pour eux de revendiquer leurs droits.

Mefire Abakar

L’éducation une nécessité

Le panéliste souligne l’importance de l’éducation en tant que deuxième nécessité d’un peuple, mettant en évidence le rôle crucial des enseignants dans la société. « C’est un sentiment de malheur, je suis assez triste, qu’on peut être dans une société où on veut venir justifier pourquoi les enseignants sont maltraités. Pourquoi ils doivent d’abord revendiquer alors que le traitement qui leur est réservé n’est pas celui qu’ils devront avoir dans une société qui se veut normale. Je vous rappelle que l’éducation est la deuxième nécessité d’un peuple », déclare Méfiré Abakar concernant le mouvement OTS dans l’émission Grand Débat sur Cam 10 Télévision.

Benoît Feudjieu, membre du RDPC, évoque la position du président Paul Biya concernant l’éducation et les enseignants au Cameroun. Il mentionne que le président a fait des efforts pour intégrer davantage d’enseignants dans différentes administrations et considère cela comme un signe d’amour envers les enseignants. « On a souvent l’habitude de dire que l’enseignant est l’enfant mal aimé au Cameroun, surtout sous le régime Biya (…) Le Président Paul Biya n’a que fait deux institutions dans ce pays. Le ministère de l’éducation nationale et la présidence de la République. Il connaît tellement les problèmes de l’éducation nationale, il connaît tellement le problème des enseignants. Il en a démontré depuis le début de son magistère. Vous pouvez remarquer qu’avant tous les chanceliers n’étaient pas des enseignants, c’était plutôt des fonctionnaires. C’est sous Paul Biya que le Joseph Owona devient le premier enseignant. Les enseignants sont déployés dans toutes les administrations. Je crois que c’est le seul corps que vous allez trouver dans toutes les administrations. Je pense que c’est l’ouverture de Paul Biya, c’est un signe d’amour », déclare Benoît Feudjieu (RDPC) concernant le mouvement OTS, dans l’émission Grand Débat sur CAM 10 Télévision.

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Ces commentaires reflètent les opinions et les discussions en cours au Cameroun concernant l’éducation et la situation des enseignants.

 


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La presse

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