LMZ, Lebledparle.com
En présence du représentant du ministre de l’Administration territoriale, de celui du système des Nations unies et de 25 organisations de la société civile, l’Association Rayon de soleil en partenariat avec la Civil Society Platform for Peacebuilding and Stadebuilding (CSPPS) a étudié l’impact des conflits et de la crise sanitaire liée au Covid-19 sur les couches vulnérables au cours d’un atelier de deux jours.
La validation d’un rapport de consultation de la société civile sur l’impact des conflits et la pandémie de Covid-19 sur les couches vulnérables et la présentation dudit rapport au ministère de l’Administration territoriale sont les principaux objectifs qui ont guidé les travaux qui se sont déroulés du jeudi 26 au vendredi 27 novembre 2020 dans la salle de conférence du Centre artisanal de Yaoundé.
Le Cameroun, un pays en proie à divers conflits
Du constat des participants de l’atelier, de nombreuses crises affectent la paix au Cameroun. Dans l’Extrême-nord, les exactions de Boko Haram bien que moins récurrentes ont laissé place à une crise humanitaire qui touchent principalement les femmes et les enfants. De même dans la partie anglophone, les velléités séparatistes qui y ont cours depuis quatre années ont plongé le Nord-Ouest et le Sud-Ouest dans l’une des crises « les plus négligées au monde », selon les termes de la présidente de l’Association Rayon de soleil. La région de l’Est n’est pas en reste avec l’accroissement des réfugiés centrafricains. Aux conflits supra-évoqués, il faut ajouter le repli identitaire, le tribalisme, la haine qui a pris des proportions inquiétantes notamment via les réseaux sociaux et la pandémie de Coronavirus, précise Fidèle Djebba.
Des propositions tous azimuts
Les acteurs pluriels, principalement de la société civile, venus des quatre coins du Cameroun, ont donné leurs avis pour la résolution des conflits qui nuisent à la stabilité sociopolitique du pays. Il ressort entre autres comme propositions : la nécessité d’un dialogue inclusif, le règlement de la crise à la racine, la prise en charge des milliers de déplacés, l’accélération du processus de décentralisation et la liste est loin d’être exhaustive. Il convient de souligner que toutes les recommandations issues des échanges entre les organisateurs et les participants de l’atelier seront contenues dans le rapport de consultation de la société civile sur l’impact des conflits et la pandémie de Covid-19 sur les couches vulnérables qui sera officiellement présenté à Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale et à la presse durant les jours à venir par le bureau local du CSPPS.
