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Contrôle supérieur de l’Etat: Jean Jacques Ndoundoumou et Jean Tabi Manga condamnés

Le directeur de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) vient d’être condamné par le conseil supérieur de l’Etat à payer la rondelette somme de 60 millions Fcfa et à payer une amende de deux millions de nos francs.

 Plusieurs griefs sont reprochés au patron de l’Armp : la non-transmission

au ministère des Finances des résolutions du conseil d’administration instituant les primes et avantages spéciaux alloués pendant un conseil d’administration, et le paiement sans justificatif des primes de 420.000.000Fcfa aux fonctionnaires et aux personnels de l’ARMP.


Dans la liste de ces reproches, on note aussi le recrutement de personnels et la nomination des directeurs en violation de procédure et le recrutement d’un consultant personnel, et le paiement des primes spéciales d’appui et instituée de plus de 50 millions. Le paiement des avantages spéciaux aux personnels du ministère des Finances d’une valeur de 192 millions entre 2007 et 2010. Chaque bénéficiaire de cette grâce patronale est sommé de vite rembourser l’argent reçu. 

Le recteur de l’université de Yaoundé II, le Pr. Jean Tabi Manga est aussi passé à la trappe. Il a été condamné à payer la somme de 30.000.000 Fcfa au trésor public et d’une amende de 2.000.000Fcfa. Comme Jean Jacques Ndoundoumou, Jean Tabi Manga est incriminé pour des fautes de gestion durant la période allant de 2006 à 2009. Selon des sources concordantes, Jean Jacques Ndoundoumou et Jean Tabi Manga devraient verser les montants infligés en un remboursement. Sans quoi, le Consupe saisira les autorités judiciaires pour des poursuites en bonne et due et forme. En dépit des arrestations spectaculaires de plusieurs ministres et directeurs généraux, les autorités camerounaises ont du mal à stopper non seulement les détournements et la corruption mais aussi à recouvrer l’argent volé. 

Les directeurs généraux touchés 

L’enquête qui a livré son verdict a été engagée depuis le mois de février 2012. Ouverte à la fois par la Commission nationale anti corruption (Conac) et le Consupe, elle concernait les responsables de plusieurs entreprises étatique. Parmi ceux appelés à répondre de leurs actes de gestion devant le tribunal spécial constitué à cet effet, on comptait le directeur général de l’Armp et son président du conseil d’administration, le directeur général du parc du matériel de génie civil (Matgénie) qui répondait des actes de gestion de 2002 à 2008, le directeur général de la Communauté urbaine de Limbé devant justifier sa gestion durant la période allant de 2002 à 2008 et le recteur de l’Université de Yaoundé II pour la gestion allant de 2006 à 2009.

Pour approfondir :   Diplomatie : les Etats-Unis menacent de réduire (encore) leur assistance au Cameroun

 


 

 

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