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Plus de 240 000 enfants privés d’éducation dans le Noso à cause de la guerre selon une ONG

La crise sociopolitique qui a cours dans les régions anglophones du Cameroun depuis 7 ans affectent considérablement l’éducation des enfants.

Ecolepublique

Le Bureau de coordination des actions humanitaires de l’ONU (OCHA) a publié un rapport le 12 février, révélant que cette année scolaire, 246 354 enfants ont été privés d’éducation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso). Cette situation découle de la fermeture de nombreuses écoles dans ces zones en proie à une crise sécuritaire depuis 2016.

Bien que le nombre d’établissements fermés ait diminué par rapport à l’année précédente, avec environ 41% des 6 970 écoles recensées n’ayant pas ouvert leurs portes depuis la rentrée en septembre dernier, la situation demeure préoccupante. Les attaques perpétrées par des groupes armés contre les écoles ont contribué à ce phénomène, avec 25 incidents recensés en 2023, dont le 8 en février pendant la Fête de la jeunesse et le 7 en septembre à l’occasion de la rentrée scolaire au Cameroun. 

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L’attaque en plein défilé du 11 février à Nkambe

Une attaque à la bombe est survenue le 11 février, jour de la célébration de la fête de la jeunesse à Nkambe, dans la région du Nord-Ouest, a tragiquement coûté la vie à un élève et fait de nombreux blessés ( au moins 40 selon les sources officielles). Cette violence a été condamnée par de nombreuses voix, tant nationales qu’internationales. Le président de la République Paul a adressé ses condoléances à la famille de l’unique victime non sans, lui aussi, condamner cet « acte terroriste ».

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