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La revue de presse camerounaise du lundi 10 avril 2023

Très chers abonnés, bonjour et bienvenus à la revue de presse, première sortie de la semaine. Comme tous les matins, retrouvez ci-dessous, l’essentiel à retenir des informations parues dans les kiosques au Cameroun ce jour.

la revue de presse

Commençons ce matin par l’administration territoriale et les services diplomatiques. En grande Une de Cameroon Tribune, nous apprenons que le chef de l’État, Paul Biya à travers une série de textes signées jeudi dernier a procédé la nomination des préfets, sous-préfets, ainsi de des percepteurs dans certaines missions diplomatiques du Cameroun à l’étranger. Les actes de nomination sont à découvrir dans les colonnes de Cameroon Tribune.

Mutations parle pour sa part de la « boucherie humaine » observée à Nanga Eboko dans la Haute-Sanaga en fin de semaine dernière. Suivant le journal dans sa publication de ce matin, 6 personnes ont été égorgées dans cette localité dont une femme de 31 ans, ses deux enfants ainsi que ses nièces et neveux ont été égorgés. Leurs corps sans vie ont été découverts jeudi 6 avril 2023 par leurs voisins et proches qui s’inquiétaient de ne pas les voir.

Le Jour de ce jour propose un reportage exclusif sur la scène du crime. Selon la police, que vous lirez dans les colonnes du quotidien bleu, la jeune femme a été violée et tuée. Des organes enlevés et posés sur la table par son meurtrier qui a également égorgé les enfants. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie après la découverte des corps pour déterminer les circonstances du crime, apprend-on.

Autre fait majeur en kiosque ce matin, c’est l’affaire du « bébé volé » à l’hôpital Laquintinie de Douala. Selon les explications du quotidien Échos Santé en kiosque ce matin, le ministre de la Santé camerounais a dirigé en date du 6 avril 2023 à Douala une réunion à l’hôpital Laquintinie, suite à des suspicions de vol de bébé formulées par une patiente venue y accoucher prématurément. Cette dernière, qui exigeait que lui soit présenté son nourrisson, même mort, s’est dite convaincue par les explications fournies par Manaouda Malachie et la délégation qui l’accompagnait. C’est à lire dans Échos Santé

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« Pas de vol de bébé à l’hôpital Laquintinie », c’est le titre qui barre la grande Une du journal de Jules Brice Ngaba, Le Quotidien. D’après ce qu’on peut lire, Madame Bell a conduit une grossesse qui, malheureusement, n’a pas pu passer le cap de six mois. Et donc, les spécialistes, les gynécologues, nous ont parlés d’un avortement tardif. Le parcours clinique revisité, la première conclusion, est qu’il « n’y a pas eu de vol de bébé, puisqu’il n’y avait pas de bébé, donc pour qu’il y ait vol, il faut quand même qu’il y ait un bébé, et il n’y a pas eu de vol de bébé », a indiqué le ministre. Une conclusion finalement partagées par la famille, comme va le certifier madame Bell Esther, la patiente, qui va, par ailleurs, déclarer l’affaire close : « Je voudrais dire que je sors d’ici avec des réponses, parce que j’avais beaucoup de questions après ce qu’il s’est passé. Alors je sors, et en fait mon deuil, parce que je sais ce qu’est devenu le fœtus en question. Je ne peux que rendre gloire à Dieu et m’arrêter là. »

L’affaire Martinez Zogo refait surface. Le journal Première Heure dans sa publication de ce matin affirme qu’il « est possible que Martinez Zogo soit encore vivant ». De la 5 à 7, le journal écrit : « Avec un maximum de recul, il est possible que Martinez Zogo soit encore vivant. Ses supposés exécuteurs indiquent qu’ils l’ont enlevé, torturé, mais ne l’ont pas tué ». Notre confrère évoque aussi comme raison, le refus de l’enquête mixte d’identifier le corps retrouvé par un test d’ADN.

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L’Économie de Thierry Ekouti en kiosque s’intéresse au dernier rapport de la chambre des comptes du Cameroun sur le « Fonds spécial de lutte contre le coronavirus et ses répercussions économiques et sociales». Même si le texte n’a pas été présenté officiellement, notre confrère a pu s’en procurer et nous livre quelques détails qui y sont contenus. Alors qu’il y a deux ans, le premier audit avait dénoncé des manquements « graves » dans la gestion de cette enveloppe de 180 milliards de francs CFA. La Chambre des comptes constate que la gestion des marchés s’en trouve partiellement améliorée. Délais raccourcis, régularisation des impayés, meilleure maîtrise des prix. Mais selon le rapport, la coordination entre la Présidence et le ministère de la Santé reste insuffisante. Sur le plan économique et social, plusieurs milliards de francs CFA devaient être dédiés au soutien aux entreprises (volet « soutien aux entreprises » du programme du Minepat doté de 10 milliards de francs CFA) et aux ménages vulnérables (volet « filet social d’aide aux ménages vulnérables » doté de 16 milliards de francs CFA) face aux conséquences économiques de la pandémie. La Chambre des comptes note que la majeure partie de ce budget n’a pas été mis en œuvre. C’est à lire dans le quotidien l’Économie disponible dans les kiosques ce matin.

Très chers abonnés, merci d’avoir été des nôtres ce matin. À demain pour une nouvelle édition de la revue de presse camerounaise. D’ici à là, restez connectés sur lebledparle.com pour suivre à temps réel, l’actualité camerounaise.

 

 


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