Depuis son incarcération à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé, Julius Sisiku Ayuk Tabe n’a pas renoncé à sa position radicale sur la forme de l’Etat au Cameroun.
La sécession ou rien ! C’est le combat qu’Ayuk Tabe n’a jamais lâché malgré qu’il se trouve en prison depuis bientôt deux ans. « Nous devons faire ce que nous avons à faire aujourd’hui ; nous ferons et nous devons en tant qu’ambazoniens, afin que nos enfants puissent faire demain ce qu’ils veulent faire », a-t-il écrit le 7 juillet sur twitter.
Le leader incontesté de la crise anglophone ne cache pas la vision qu’il a du pays qu’il a déjà divisé dans son imaginaire : « La douleur de l’expérience du peuple de l’ancien Cameroun méridional britannique maintenant connu sous le nom d’Ambazonie, à travers de nombreuses décennies d’oppression et d’assujettissement, est réelle et très profonde. Le bien chez la plupart des gens l’emporte sur le mal en eux », poursuit-il.
A titre de rappel, le 20 août 2019, le Tribunal militaire de Yaoundé condamne Ayuk Tabe et neuf autres de ses partisans à la réclusion criminelle à perpétuité.
Ces derniers sont arrêtés au Nigeria puis extradés au Cameroun, en janvier 2020 avant d’être condamnés à la prison à vie et à une amende record de 250 milliards de FCFA.
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