Dans un autre communiqué de presse aujourd’hui, René Emmanuel Sadi a invoqué les articles 102, 169 et 170 du code pénal du pays qui expose quiconque rapporte ou commente un procès en cours à des charges et à des peines.
Cela arrive alors que d’innombrables organisations de médias continuent de donner quotidiennement des derniers rapports sur le développement alors qu’un comité mixte de gendarmes et de police enquête sur l’assassinat il y a 6 semaines du journaliste camerounais de 51 ans.
Le communiqué du Mincom indique également que ces rappels concernent également les autres affaires pendantes en justice au Cameroun.
Bien plus, ces restrictions ne concernent pas seulement les médias, mais aussi le gouvernement ou toute autre organisation qui s’intéresse à l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo, Chef de chaine Amplitude Fm, note Lebledparle.com dans le communiqué.
La «poursuite sereine des enquêtes prescrites» par Paul Biya
Les enquêtes prescrites par le président Paul Biya sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo se poursuivent avec sérénité. « Le Gouvernement de la République exhorte l’opinion publique davantage de mesure et de responsabilité, et entend réitérer ici, une fois de plus, sa détermination a tout mettre en œuvre, pour la poursuite sereine des enquêtes prescrites par le Chef de L’Etat sur l’assassinat de Monsieur Martinez 2000, et dont les résultats seront connus en temps opportun », a assuré le porte-parole du gouvernement camerounais.