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Djeukam Tchameni : « Le boycott des législatives de mars 1992 n’était pas une erreur »

Djeukam Tchameni STV

L’homme politique a commis un texte le lundi 17 octobre 2022 pour répondre à ceux qui pensent le boycott des élections en 1992 par le SDF était une erreur. Cette sortie intervient le cadre du débat sur la participation annoncée du MRC aux prochaines élections au Cameroun après avoir boycotté les élections locales de 2020.

Lebledparle vous propose le texte intégral de Djeukam Tchameni.

LE BOYCOTT DE MARS 1992 N’ÉTAIT PAS UNE ERREUR. BIEN AU CONTRAIRE…

S’il n’y avait pas eu le boycott des législatives en MARS 92, il n’y aurait jamais eu la presque victoire à la présidentielle d’octobre 1992.

C’est le boycott qui permet au peuple de différencier entre les « faux » opposants qui après la tripartite ont abandonné la revendication de la Conférence Nationale et la « vraie » opposition regroupée au sein de l’Alliance pour le Redressement du Cameroun par la Conférence Nationale Souveraine (ARC-CNS).

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C’est L’ARC-CNS qui en octobre qui conçoit un programme de transition de 3 ans, construit une Coalition électorale dénommée Union pour le Changement et se choisit un candidat unique.

Si le SDF était allé aux législatives de 1992, son président n’aurait jamais été choisi comme le candidat de la coalition électorale pour la présidentielle.

C’est donc une erreur de penser que le boycott des législatives de mars 1992 fût une… erreur.

La seule erreur qui a été commise est celle de n’avoir pas su transformer les 37% concédés par un régime aux abois en un avantage politique palpable.

La dislocation de l’union pour le Changement dû au désir du SDF de confisquer à son seul profit tout le capital politique de la Coalition électorale est la vraie erreur historique. La preuve en est qu’àpres 1992, le sdf seul n’a jamais pu dépasser les 11%.

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La leçon à tirer est qu’aucun parti seul ne peut faire bouger les lignes. Seule une large coalition de partis, associations et personnalités peut mener à bien la révolution démocratique.

L’égoïsme partisan et les egos hypertrophiés des leaders politiques sont les véritables ennemis du peuple du changement.

Djeukam Tchameni

 


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