Cyrille Bojiko innocent ?
A la suite de l’alerte qu’avait donnée le lanceur d’alerte Nzui Manto sur l’éventualité d’une extermination silencieuse de ses employés par Cyrille Bojiko, le Journaliste s’est livré sans filtre dans une publication que nous partageons intégralement avec vous. « Bonjour Monsieur/Madame N’zui Manto. Veuillez m’excuser de prime abord, de ne pas savoir exactement quelle formule de civilité utiliser. Votre pseudonyme y crée confusion donc vous voulez bien ne pas m’en vouloir de ne pas savoir si vous êtes un homme, une femme ou un robot parlant.
Pour votre culture générale, vous êtes dans une activité d’INFORMATION qui s’appelle JOURNALISME et non PRESTIDIGITATION INCANTATOIRE. Ce métier a ses règles, ses codes et ses normes, un ensemble d’éléments basiques que vous ignorez et ça se voit. Si vous l’ignorez, vous êtes donc un imposteur. A preuve, de ce texte que vous avez publié sur votre page, des milliers d’internautes vous lisent et posent des questions dont vous êtes incapable de leur apporter des éléments de réponse pour la compréhension du sujet que vous avez soulevé. Au lieu de répondre vous les invectivez et insultez au nom d’une appartenance ethno-tribale.
Je vous saurais gré de leur répondre, car vos déclarations ne sont pas des vérités d’évangile. Vous n’êtes pas journaliste et prétendez l’être, c’est une obligation morale, une exigence éthique et déontologique pour vous de servir au public et aux internautes des informations vérifiées et vérifiables avec preuves probantes et irréfutables le tout reposant sur un travail de fond, que les journalistes et les services de police-gendarmerie appellent INVESTIGATION !Allons-y terre à terre et point par point. Vous dites « Un enfant s’est noyé ces dernières heures dans un puits présent sur la propriété de Cyrille Bojiko sise au quartier New-Deido à Douala. Le drame s’est produit après des travaux de démolition engagés par le patron de Balafon Média. » Voilà votre fait tel que présenté.
Mais avez-vous questionné ce fait là ? Non. Avez-vous interrogé la famille de l’enfant décédé sur comment l’enfant s’est retrouvé sur ce chantier ? Non. Où était la mère d’un bébé de moins de deux ans ? Non. Qui était sur ce chantier à ce moment-là ? Zone d’ombre totale. Il y a eu mort d’homme, avez-vous obtenu des informations des enquêteurs police/gendarmerie ? Non. N’en parlons pas du Procureur de la République descendu sur les lieux, c’est trop vous demander. Sans descente sur le terrain vous ignorez qu’un puits n’y a jamais existé plutôt un affaissement des remblais dû à la forte pluviométrie.
Et sans faire un travail de fond, sans transition et hop vous sautez du coq à l’âne, en faisant un lien inique et incestueux avec la disparition d’un ouvrier sur un chantier de Cyrille Bojiko il y a plusieurs années. Aussi étonnant que cela paraisse, chaque ligne de votre récit est une curiosité pathétique. Votre informateur ne vous a- t-il pas dit que le chantier de New Deido c’est la maison des parents de Bojiko et que lui-même n’y réside plus depuis plus de 20 ans ?
Papa Fomena Joseph a disparu au quartier Lendi jusqu’aujourd’hui le corps n’a pas été retrouvé, sa famille a juste un peu pleuré, son fils est allé sur le chantier, on lui a refusé l’accès, il a vu le sac de son père, la famille a porté plainte, Monsieur Bojiko le tout puissant de ce pays a corrompu tous les magistrats y compris les avocats d’enterrer l’affaire, même à Regard Social d’Equinoxe Télévision notoirement reconnu comme le dernier recours des sans parapluie ni godasses, Cyrille Bojiko a tout verrouillé et heureusement, vous le grand justicier, êtes arrivé sur terre et à vos yeux, le fils de papa Fomena retrouve espoir.
Vous dites « qu’il est convaincu que son père a été soit assassiné, soit victime d’un accident et son cadavre enterré dans la propriété de Monsieur Bojiko… » et vous avez pris toutes ces hypothèses sans vérifier et dire laquelle est vraie finalement. Un grand patron de la trame de Monsieur Cyrille Bojiko ne lance pas un chantier d’un studio ou un appartement de 03 chambres. Alors « une disparition aussi étrange » d’un homme ne saurait être un crime parfait sans moindre indice, le moindre témoignage. Papa Fomena travaillait tout seul sur le chantier de Lendi où il était à la fois manœuvre, aide – maçon, maçon en chef, charpentier, chef chantier bref un fait tout au point d’être tué et enterré sous les fondations par Cyrille Bojiko à l’insu de tous pour un mobile inavoué resté ignoré depuis et dont le fils de papa Fomena est incapable de vous donner avec précision la date et l’année exacte.
Le fils de Papa Fomena ne vous a t’il pas dit que son père est /était l’oncle maternel de Monsieur Bojiko son cousin ? Ne vous a t’il pas dit que la police judiciaire du Littoral avait entendu Monsieur Bojiko, que l’unité de police scientifique était descendue sur le chantier faire des investigations sans trouver le moindre indice ? Quel crime parfait digne de vrais professionnels. Les employés de ce chantier de Lendi sont encore vivants. Pourquoi ne les cherchez vous pas ?
D’ailleurs ça se voit dans votre récit que vous êtes un inconscient qui prend tout à la légère, même la mort d’un homme et combien de fois l’honorabilité d’un citoyen comme Monsieur Bojiko. Vous pouvez le jeter à la vindicte populaire, saborder son image, vous vous en foutez comme vous avez répondu à plusieurs préoccupations très pertinentes des internautes estomaqués par l’impertinence de vos dénonciations. Quoi de plus normal pour quelqu’un/quelqu’une qui agit en faux profil, c’est une attitude très irresponsable d’un profane qui se passe pour un connaisseur.
Monsieur/Madame assumez-vous, ne soyez pas panthère (N’zui manto) que de nom. Une panthère n’a peur de personne, se présente toujours avec les taches de son corps pour être bien identifiée. A vos yeux de dangereux félin, Bojiko est une proie facile qui n’a pas raison et vous devez la dévorer. Vous faites des affirmations sans apporter la moindre preuve qui puisse convaincre le plus idiot des sceptiques.
Ce n’est pas parce que vous avez dénoncé Monsieur Jean Pierre Amougou, Belinga, vos followers vous ont encensé que ça vous donne les pleins droits de poursuivre dans cet amateurisme. Vous faire encenser par la masse n’est pas un certificat de conformité de votre crédibilité et bonne moralité. Au moindre questionnement pertinent de vos followers, vous poussez le vice de la manipulation plus loin en voulant laisser croire aux membres de la communauté du Zomlo’o que vous n’êtes pas tribaliste, vous êtes un saint, un juste qui peut ainsi bénéficier de leur soutien pour accroître vos nombres de vues sur Facebook en lynchant gratuitement.
Même quand on est lanceur d’alerte, on se limite à un fait dont on a tous les éléments examinés avec prudence et rien d’autre. Avez-vous approché Monsieur Bojiko pour avoir sa version des faits et d’autres éléments contradictoires ? Si oui vous a t’il repoussé ? A t’il refusé de se prononcer ? Montrez les preuves de votre démarche dans le respect du principe d’équilibre si chère en journalisme ? Pourquoi donc cet acharnement contre sa personne ? Que vous a t’il fait ? Dites-le publiquement.
Non ce n’es pas de votre faute, vous vous essayez par imposture à un métier dont vous n’avez aucune connaissance et compétence pour l’exercer.
Votre informateur vous a donné l’information où vous vous trouvez on ne sait sur quelle planète, et sa version des faits est fondée. Vous n’avez pas besoin d’un minimum de recoupement, vous avez la vérité. Et si lui-même était un des suspects dans cette mystérieuse disparition de son père ? Est-il au-dessus de tout soupçon de parricide ? Il ne se fait pas tard, rattrapez-vous dans l’achèvement de ce travail que vous avez commencé, ne laissez pas vos followers sur leur faim, tous veulent en savoir davantage sur cette boîte à pandore que vous avez ouverte.
Quel concours passe-t-on, quelles formations et stages suit-on pour devenir lanceur d’alerte ? A défaut d’un background requis, assumez-vous déjà en vous démasquant de votre faux profil Monsieur/Madame N’zui Manto. Suivez l’exemple de Paul Tchouta, Boris Berthold qui sont des visages connus ou alors vous êtes la brebis galeuse de la bergerie Lanceurs d’alerte ?
Et c’est à juste titre que vous vous y cachez pour faire vos dénonciations à la tête du client. Si vous le diffamer, contre qui portera t’il plainte ? La dénonciation comme votre activité principale est un grand couloir à la diffamation, la délation, la calomnie, les accusations mensongères à charge, le sabotage. Je vous saurai gré d’aller parcourir les commentaires tendancieux et voyez l’ampleur des dégâts que vous voulez déverser sur un homme respecté et respectable. Les grands esprits viendront me dire que je sabote mon ancien employeur en protégeant le nouveau, c’est normal pour ce qu’ils ignorent. Je fais l’atalaku, j’assume en tant que son collaborateur et ambassadeur de Balafon Média Group.
Moi quand j’écris sur Facebook c’est avec des assurances et une disponibilité à répondre sans tabou à toutes les questions des internautes. Faites-le aussi avec les lecteurs de votre publication.
Monsieur/Madame Ntui manto, soit vous êtes à la solde de certains de vos clients coupeurs de têtes, où vous êtes dans l’instrumentalisation de l’opinion, « après les autres c’est le tour de Bojiko de bouffer la tontine ». C’est le propre des voleurs de réputation qui veulent se construire une crédibilité et notoriété sur celle des autres en vous adossant sur des internautes naïfs qui n’osent questionner votre démarche de tonton flingueur. Si le journalisme d’investigation vous passionne tant, allez-vous former pour ne plus désinformer, manipuler et distraire les internautes et l’opinion. », a écrit le journaliste diplômé de l’Esstic.