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PCRN : Après avoir exclu Cabral Libii, Robert Kona appelle à la candidature de Paul Biya en 2025

Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale ( PCRN), faction du fondateur Robert Kona a tenu un congrès extraordinaire le samedi 1er juin 2024 à Guidiguis.

Kona
Robert Kona-DR

Robert Kona, l’un des fondateurs du PCRN a visiblement réussi, avec l’aide de ses soutiens du Gouvernement, à diviser en le parti pour mieux se positionner. Dans congrès extraordinaire sous le coup de l’interdiction de TPI de Maroua, la faction PCRN acquise à sa cause de Kona, a décidé d’écarter définitivement Cabral Libii, jusqu’ici le président national du parti dont il était candidat aux élections présidentielles de 2018.

Le samedi 1er juin 2024, la faction ayant pour chef de file Robert Kona, a tenu un congrès extraordinaire, avec pour objet principal, l’élection du nouveau président national du parti et la résolution interne du conflit qui oppose Cabral Libii et Robert Kona.

Les résolutions à la mesure de Robert Kona

Au terme de ces assises tenues à Guidiguis dans le département du Mayo Kani région de l’Extrême-Nord, les congressistes ont pris quatre résolutions.

D’abord, selon le communiqué final, les militants du parti ont à l’unanimité, investi Robert Kona, président de 2003 à mai 2019, comme président national du PCRN. Il remplace Cabral Libii, désigné président national lors du congrès du 11 mai 2019 à Guidiguis.

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Ensuite, les militants ont exclu du parti, 24 cadres et militants pour non-respect des statuts et règlement intérieur. Figurent dans cette liste, Cabral Libii, le président national, Albert Fleuri Massardine fondateur, William Wanfeo fondateur, Boubakari Massardine secrétaire général, Armand Okol secrétaire à la communication.

Paul BIYA

Autre résolution, les militants exhortent le président de la République, président national du RDPC « à bien vouloir se présenter à l’élection présidentielle de 2025 ». Enfin, les militants de la faction Kona disent réaffirmer leur volonté de réconciliation et de renouveau, d’attachement aux institutions de la République et à ceux qui les incarnent.

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Rappelons que Robert Kona et ses soutiens ont tenu ce congrès malgré l’interdiction formelle du tribunal de première instance de Maroua dans sa décision du 23 mai dernier. Une décision que le camp de Robert Kona et ses avocats ont porté devant la juridiction d’appel qui ne s’est pas encore prononcée au fond, tout comme le tribunal première instance de Kaélé saisie pour annuler le congrès ayant porté Cabral Libii à la tête du parti en mai 2019.


1 Comments

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  1. L’esprit folklore des camerounais et de l’africain en général est tout autant hilarant et parfois surprenant: affamés de nature, comment continuer à chanter et dancer à outrance pour vos leaders politiques durant des siècles sans aucune compensation ni satisfaction quelle soit sociale, économique ou developpementale ? Ceci dépasse tout entendement humain logique. Mais il paraît que la Bible vous dit : heureux le peuple qui chante et dance. Oui, demain sera meilleur, balancez-nous du folklore à fond, alleluia ! Que vive Tata Biya, le soleil apparaîtra !

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