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Larissa Tchinda répond à Kate Djiaha : « On n’est pas obligée de se coucher pour avoir un bon salaire »

Larissa et Kate

S’inscrivant en faux contre la sortie de sa consœur Kate Djiaha qui dans sortie dans les réseaux sociaux relatif au droit de cuissage auxquelles sont soumises des journalistes femmes dans les médias, la Rédactrice-en-chef d’Afrik Inform estime que celles qui se livrent dans ce genre de pratique en sont pour quelque chose.

Larissa et Kate
Larissa et Kate (c) Droits réservés

En effet, dans une tribune sur sa page Facebook intitulée « violence sexiste dans les médias », dans le cadre de la campagne 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes, Kate Djiaha se souvenant de l’affaire du journaliste Martin Camus Mimb, dénonçait : « la chosification » de la femme dans le monde des médias au Cameroun. Selon elle, « C’est un monde dans lequel la femme est humiliée par des aînés et des patrons qui ne pensent qu’à une seule chose : l’assouvissement de leur plaisir malsain ! », révélait Kate.

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Larissa Tchinda ne partage pas ce point de vue et pointe du doigt, « les longs yeux des femmes »

En totale contradiction avec sa consœur, Larissa Tchinda recadre le débat. Pour elle, certes, les femmes journalistes sont « confrontées à des problèmes sexospécifiques »,  mais peuvent pas être toutes rangées dans la catégorie « d’instrument de plaisir » pour leurs patrons.

« Kate DjiahaTchelibo, je ne te sais pas prostituée, mais si tu l’es, c’est ton problème ! Ne mêle pas à ça des femmes qui passent nuits et jours sans dormir pour être au top. On mène un combat noble, mais il faut savoir choisir les mots. Toutes les journalistes ne sont pas des p*tes! D’accord, les femmes journalistes sont confrontées à des problèmes sexospécifiques. Mais on n’est pas obligé de se coucher pour avoir un bon salaire. Il faut reconnaître que parfois nous aussi avons les longs yeux », écrit-elle.

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Elle conclut : « Commençons par dire aux femmes qu’être belles, artificielles, ne garantit pas un bon salaire ou encore un professionnalisme. Elles sont nombreuses à s’exhiber, à être les maîtresses des patrons ou des amis des patrons sans avoir quelque chose dans la tête. Donc il faut rectifier : « au Cameroun, les prostituées médiatiques sont payées sur la base de leurs prouesses sexuelles ». Cordialement !»


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