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La revue de presse camerounaise du jeudi 26 janvier 2023

Très chers abonnés, bonjour et bienvenus à cette nouvelle édition de la revue de la presse camerounaise. Comme tous les matins, retrouvez ci-dessous, la substance des informations disponibles dans les kiosques ce jour.

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L’assassinat de Martinez Zogo continue de fait parler la presse ce matin au Cameroun. Dans son édition parvenue ce matin à lebledparle.com, Le Jour dresse un ensemble de questions autour de cette autre mort tragique d’un homme des médias.

Le Jeune enquêteur révèle les résultats de l’autopsie réalisé sur les restes du défunt. Selon lui, le chef de chaine d’Amplitude FM a été gravement « mutilé » par ses assassins. Ces informations sont à lire ce matin en page 2 du journal.

On poursuit dans la même actualité avec L’Indépendant qui nous fait savoir que l’enquête criminelle travaille actuellement sur les mobiles « qui pourraient conduire à un tel acte » et propose des révélations d’un commando d’unité spéciale.

La Nouvelle Expression indique que cet assassinat a créé une onde de choc dans la région de l’Ouest Cameroun. Michel Eclador Pékoua, directeur de publication de Ouest-Echos qui s’exprime en page 4 du journal soutient qu’en trente année d’exercice, « il n’a jamais vu une telle atrocité ».

Tribune d’Afrique revient sur les cas de violence sur les journalistes enregistrés entre 2019, et 2023. Le bilan, lit-on en page 4, fait état de 34 cas d’agression, d’emprisonnement, d’enlèvement et d’assassinat ayant été perpétrés dans le pays en seulement 4 ans, « sous la barbe du chef de l’État qui disait pourtant à haute voix que personne ne prendra plus jamais le maquis pour exprimer ses opinions dans son pays ».

Parlons d’autres choses. La crise anglophone notamment. Dans son numéro en kiosque ce jour, le quotidien Émergence fait savoir que la ministre canadienne des Affaires étrangères dans une communication le 20 janvier 2023, a affirmé publiquement que son gouvernement a été mandaté pour jouer les facilitateurs dans le conflit qui ensanglante, depuis 2017, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun, deux régions à majorité anglophone. De son côté, le gouvernement camerounais a annoncé, lundi 23 janvier, qu’il n’avait mandaté « aucun médiateur externe » pour « faciliter » des négociations destinées à mettre un terme au conflit entre les groupes armés séparatistes et les forces gouvernementales, dans les régions anglophones. Un quiproquo qui amène notre confrère à se demander si Yaoundé « n’a pas menti ».

Cameroon Tribune poursuit sa série sur les élections sénatoriales qui suscitent beaucoup d’intérêt dans la classe politique. Alors qu’Elecam, bras séculier de l’État en matière d’organisation des élections au Cameroun attend les dossiers au plus tard le 28 janvier prochain, notre confrère note un grand engouement dans les formations politiques. « Si au niveau de l’opposition un certain consensus se dégage, au sein du RDPC, plusieurs listes s’affrontent pour une investiture dans la plupart des régions à l’instar du Centre où pas moins de sept listes ont été constituées », peut-on lire.

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Quinze ans après sa création, l’opérationnalisation de la Caisse des dépôts et consignations (CDEC) est effective à la faveur d’une décision du chef de l’État camerounais Paul Biya, nommant le 20 janvier 2023, les premiers dirigeants de cet établissement public chargé de « recevoir, de conserver et de gérer les sommes et avoirs publics ou privés selon la règlementation ». Le directeur général de la CDEC, Richard Evina Obam, par ailleurs directeur général de la Caisse autonome d’amortissement (CAA) l’entité chargée de la gestion de la dette publique sera secondé par Anne Geneviève Kingué Etamé dans les fonctions de directeur général. Le quotidien l’Économie revient sur les actions prioritaires à mener dans un contexte économique particulièrement difficile.

Merci chers abonnés pour votre fidélité à lebledparle.com. À demain pour la dernière sortie de la semaine…


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