Selon le secrétaire d’État à la défense chargé de la Gendarmerie, certains leaders d’opinion et individus malveillants propagent des discours incitant à la haine et offensants envers les identités ethniques, ce qui constitue une préoccupation majeure en termes de sécurité et de cohésion nationale. Pour faire face à cette situation, le chef de la Gendarmerie nationale autorise désormais les sanctions légales. Ses collaborateurs seront chargés d’interpeller systématiquement et d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre de toute personne coupable de propos ou d’apologie de la haine tribale.
Pour éviter des scènes comme celles de Sangmélima
Ce message radio a été diffusé au lendemain des tensions tribales survenues à Sangmélima, dans le Sud du pays, qui ont entraîné la mort d’une personne et de nombreux blessés. Le gouvernement dans son ensemble est mobilisé pour mettre un terme à ce phénomène croissant. Dans le cadre de la célébration de la 51e édition de la fête de l’Unité nationale, le ministre de la Communication, le ministre de l’Administration territoriale et le président de la Commission nationale pour la Promotion du bilinguisme et du multiculturalisme ont tenu une conférence de presse afin de sensibiliser, mettre en garde et annoncer des mesures répressives contre ceux qui encouragent la haine tribale. La mise en œuvre de ces mesures se fera conformément à la loi n°2019/020 du 24 décembre 2019.